La perdizione
Autres titres: Marina's animals / La perdizione - Marina's animals
Réal: Luigi Grosso
Année: 1986
Origine: Italie
Genre: X
Durée: 70mn
Acteurs: Marina Frajese, Giuliano Rosati, Turi Killer, Ornella Picozzi, Franco Landi...
Résumé: Invitée à la campagne par son amie Marina, très excitée par l'accouplement d'un cheval et d'une jument va passer son séjour à faire l'amour...
Si le titre italien de ce hardcore appartenant à la seconde ère de la pornographie italienne n'est pas forcément très explicite son titre alternatif l'est beaucoup plus: Marina's animals. Si le cinéma d'exploitation n'avait jamais eu peur d'inclure quelques scènes de zoophilie
dans certains de ses films (on se souvient notamment de l'accouplement avec un âne dans Oscenita de Renato Polselli, avec un doberman dans Bestialità ou encore la masturbation d'un cheval dans Emanuelle in America) le cinéma X s'est fait un plaisir dés le milieu des
80 de transgresser tous les tabous dans ce domaine avec quelques pellicules franchement osées qui mettaient en scène le plus souvent des chevaux (ou des chiens) offerts à des femmes qui se faisaient une joie de leur donner du plaisir tout en prenant leur pied. Une des reines incontestées de la pornographie transalpine de la première comme de la seconde heure, l'insatiable Marina Frajese (Marina Lotar / Marina Hedman) qui n'a jamais eu peut de repousser les limites, fut à l'affiche d'un petit nombre de X zoophiles qui restent aujourd'hui des classiques du genre (pour les amateurs de ce type de plaisirs bien entendu):
Marina e la sua bestia, Marina e la sua bestia 2, La bionda e la bestia, Châtelaine vicieuse dans l'écurie du sexe, Ramba sfida la bestia... . Et il y a La perdizione.
Réalisé au printemps 1986 par Luigi Grosso, obscur metteur en scène coupable de cinq petits hardcore seulement et scénariste de Bello di Mamma de Rino Di Silvestro, La perdizione risque d'être une belle déception pour ceux qui espéraient quelques croustillantes scènes de sexe animal puisqu'en fait on en compte qu'une seule située en début de bande, celle où Marina prend apparemment beaucoup de plaisir à lécher le
phallus d'un bel étalon noir après avoir été invitée à observer l'accouplement de ce même cheval et de sa jument. Rien de bien extraordinaire donc. On a simplement droit au sempiternel accouplement entre chevaux, vu et revu dans moult pellicules X ou simplement d'exploitation, suivi d'une fellation de quelques secondes. Hormis cette très rapide séquence animale La perdizione est un X de tout ce qu'il y a de plus classique sans véritable histoire. On pourrait même dire sans aucune histoire. Marina est tout bêtement invitée à passer quelques jours de vacances chez une amie à la campagne qui lui promet
de lui montrer ses étalons. Point barre.
Le film s'ouvre sur une longue séquence où après avoir acheté de la lingerie en compagnie d'une amie Marina se masturbe devant un miroir avant qu'elle ne se donne à l'écuyer, le couple étant vite rejoint par Giuliano et Samantha. Débute ainsi une longue séquence à quatre. La séquence équine quant à elle se situe entre elle. Epiée par un garçon de ferme quelque peu crétin Marina fait ensuite l'amour avec Giuliano dans le salon. Sans transition aucune on les voit de suite après dans les rues en
plein carnaval. Ils festoient sous une pluie de confettis puis de retour à la maison débute l'inévitable orgie finale en habits et masques de carnaval.
Les scènes de sexe, classiques, sont plutôt bien réalisées, assez jolies dans l'ensemble. Aux cotés de Marina, toujours aussi investie et passionnée, on retrouve Guliano Rosati, un des hardeurs phare de la deuxième ère de la pornographie italienne, grand spécialiste des scènes bisex et des scènes extrêmes. Si l'imdb crédite Ornella Picozzi (Sandy Samuel) au
générique elle est cependant absente du métrage.
Malgré son titre aguicheur La perdizione - Marina's animals est un hardcore certes agréable, joli mais bien peu original mais surtout très décevant pour les amateurs de zoophilie qui en espéraient bien plus.