Quella porcacciona di mia moglie
Autres titres: Angela et ses amies / Sexual penetrations / Teenage Emanuelle / Angela e le sue amiche / Les brigades du sexe / Il club privato / Hostess club / Emy la minorenne dell'Hostess club
Real: Lorenzo Onorati / Bruno Gaburro
Année: 1981
Origine: Italie
Genre: X
Durée: 96mn
Acteurs: Guia Lauri Filzi, Brunello Chiodetti, Marina Hedman, Catherine Ringer, Alfonso Gaita, Lise Pinson, Nadine Roussial, Sandy Samuel, Michel Bacora, Enzo Pulcrano, Dyala Caruso, Mara Bronzoni...
Résumé: Angela est encore mineure mais elle s'est inscrite dans une école un peu particulière où on apprend aux jeunes filles à devenir des prostituées de luxe. Malheureusement la directrice, Marisa, refuse sa candidature à cause de son jeune âge. Déçue, elle rentre chez elle. Sa mère va alors user de ses charmes afin que sa fille soit acceptée. Angela est finalement reçue. Avec quelques autres camarades, elle va apprendre à se prostituer. Mais la directrice et son mari aiment également profiter de leurs élèves et si elles se refusent comme Angela elles sont droguées puis abusées. Suite à son viol, Angela est devenue une véritable putain de luxe prête à séduire ces messieurs fortunés...
Surtout connu pour le piètre Les orgies de Caligula Lorenzo Onorati a consacré la majorité de sa carrière à l'érotisme et surtout au hardcore dont il fut un des piliers dans les années 80. Comme pour Lea / Perversions très spéciales pour jeunes filles de bonne famille qui fut tourné simultanément à ce nouveau film, l'intéressant Dolce gola / Que peut on faire avec une femme et Cameriera senza malizia, Onorati s'est fait une fois de plus assisté par Bruno Gaburro qui dirigea en fait les trois films mais en refusa la paternité. Quella porcacciona di mia moglie connu sous différents titres selon les versions présentées a pour seul et véritable intérêt son scénario plutôt plaisant malgré ses incohérences et une certaine application voire recherche dans la mise en scène.
Des effets et mouvements de caméra plutôt agréables, quelques effets de style parsèment cette histoire de jeune mineure qu'on tente de prostituer dans une école spécialisée dans l'apprentissage du dur métier de call-girl. La jeune Angela en fait les frais puisque après avoir été recalée elle parvient grâce à sa mère à rentrer dans cette école tenue par un couple de bourgeois dépravés qui profitent de leurs élèves.
On appréciera également la qualité des décors beaucoup plus soignés que d'accoutumée dans ce type de production qui donnent à l'ensemble un coté esthétiquement plaisant.
Pour le reste, Quella porcacciona di mia moglie qu'on pourrait traduire pour le non italophone par Ma femme cette grosse cochonne est un hardcore puissant notamment au niveau des scènes de sexe agrémentées d'un zeste de fétichisme ce qui devrait ravir l'amateur.
Malheureusement l'esthète retrouvera une fois de plus le manque de goût du réalisateur pour ces mêmes scènes souvent vulgaires et bien peu classieuses. Ce manque de goût se retrouve surtout lors de la longue séance photo à laquelle sont soumises les jeunes modèles durant laquelle Onorati filme de façon très laide et bien peu ragoûtante des sexes poilus sous toutes les coutures.
La distribution est quant à elle plutôt réjouissante puisqu'on retrouve une des pionnières du hardcore italien, la porn-diva Guia Lauri Filzi qui incarne la directrice. A ses cotés Brunello Chiodetti, un des pionniers des productions érotiques et pornographiques transalpines, se glisse dans la peau du mari tandis que l'incontournable Marina Hedman joue la mère de l'héroïne.
Si parmi les jeunes modèles on reconnaitra Nadine Roussial et Lise Pinson, la principale attraction de ce film est la présence de Catherine Ringer qui interprète Angela. Quella porcacciona di mia moglie fait en effet partie de la longue liste de films X qu'elle tourna entre 1976 et 1984. Mélange de petite sauvageonne aguicheuse et d'innocence tout en mini-jupe, Catherine joue avec entrain et savoir-faire cette mineure qui se transformera en fin de film en putain de luxe mais, et cela et bien dommage, elle est d'une rare voire repoussante vulgarité lors des séquences de sexe. Catherine sera également à l'affiche d'un autre film d'Onorati, Perversions très spéciales pour jeunes filles de bonne famille.
Il est important de noter qu'il existe de nombreuses différences entre la version française et la version italienne, des scènes additionnelles ont été ajoutées ça et là tandis que d'autres ont été supprimées. Mais la différence majeure est la présence d'une séquence d'urophilie dans la version française absente de l'originale, uniquement disponible dans une édition vidéo italienne doublée en allemand, lorsque Catherine Ringer boit l'urine de Guia Lauri Filzi.
Le prénom de l'héroïne quant à lui diffère d'une édition à l'autre. Ainsi Catherine se nomme soit Angela, soit Emy soit Emanuelle.