C'est la rentrée... l'heure des fessées!
Si la chaleur persistante peut être trompeuse il faut cependant se rendre à l'évidence: les vacances se terminent ou sont peut être même déjà terminées, la rentrée pointe son nez. Chacun reprend ses bonnes vieilles habitudes et s'apprête à accueillir l'automne à bras plus ou moins ouverts tant son arrivée est synonyme de jours raccourcis, prémices des premiers signes d'un hiver qui n'est plus très loin... et qui aime l'hiver?
Restent pour se consoler et retrouver le sourire les superbes souvenirs de ces vacances qui semblent déjà si lointaines, ces plages immenses où nous dorions insouciants entre deux rouleaux de mer, ces criques perdues où nous nous cachions pour éviter la masse populaire graisseuse et stupide de touristes si représentatifs de notre beau pays dont les grèves sablonneuses se transforment en hideux champs de parasols, tentes et chaises pliables, bouées canard et dragon abominables que chevauchent des hordes de mioches criards et pleurnichards qu'on rêve de voir se noyer après qu'un oursin, très malin, ait subrepticement percé les dites bouées. Quand la mère pondeuse n'a tout simplement pas eu la merveilleuse idée de trainer son landau sur le sable pour le poser juste à coté de votre serviette sous l'oeil béat du bon père de famille fier de ce vermisseau qui va vous ruiner les tympans toute la journée et vous empêcher d'écouter le silence si magique de l'océan ou de dormir paisiblement aussi nu que l'était cette larve d'homme lorsqu'elle eut la mauvaise idée de venir au monde.
Car oui! Point question d'être en tenue d'Adam sur ces belles plages sans créer un scandale. On pourrait même vous jeter une serviette de plage tricolore pour cacher cet oiseau qui n'a pas sa place parmi les mouettes. Et une serviette tricolore c'est un peu comme l'eau bénite sur un beau diable. ça fait mal et ça effraie. Pendant un mois notre cher hexagone s'est transformé en un immense chiotte bleu qui a failli nous faire croire qu'on avait été propulsé au village des Schtroumpfs mais nous étions bel et bien encore chez nous ou plutôt sur la planète FOOT, pardon la planète CON, et ce n'est pas pour la rime. La connerie comme la mauvaise herbe a du mal à mourir. La tempête Mondial comme tout ouragan a laissé des scories. Des résidus de décérébrés ont cru bon de pavaner avec des serviettes bleu blanc rouge pour y étaler leur indice 50... et ce n'est pas l'indice de connerie, celui ci ne se mesure pas.
Il faut donc savoir éviter ces rassemblements d'ovidés et savoir où se diriger pour profiter de ses vacances que l'on souhaite pures et sereines avec pour seuls compagnons la mer et ses vagues qui s'écrasent sur les rochers, ces anses et falaises aux mille recoins magiques, ces plages retirées auxquelles on accède par quelque sente sinueuse aux parfums envoutants là où on est sur qu'un Scenic familial ne risque pas de débarquer avec toute sa smala. Là où l'Homme enfin débarrassé de ses vêtements dont la société l'a ridiculement affublé peut vivre nu pour son plus grand bonheur. Une petite auberge, une petite terrasse, ne rien faire d'autre que de bronzer, dormir, nager, oublier son slip, siroter cocktails fruités et milk shakes en admirant la beauté de l'être masculin, se perdre en rêverie, vibrer sous les étoiles aux sons de beach parties aux sonorités rock ou techno avant de rentrer les poumons gorgés des senteurs de fleurs exotiques qui exhalent dans la chaleur de la nuit. La beauté et la liberté des côtes espagnoles ne sont plus à démontrer. Le Maniaco peut vous en apporter la preuve.
Après quasiment un mois de dolce vita le retour à la réalité est toujours un choc qui n'est rien à comparer de se retrouver parmi la masse populaire qui désormais prépare sa rentrée. Fort heureusement le Maniaco a fait le plein d'énergie en se ressourçant tout en noircissant l'intégralité de la blancheur de sa peau, des souvenirs solaires plein la tête, ceux qui sentent le sel, le sable chaud, la fraicheur des criques, les cactées géantes, la sueur et parfois le sperme chaud. Nous voilà de retour dans notre antre à l'abri de la foule humaine, celle qui n'a pas encore rangé son drapeau tricolore décoloré par la canicule mais moins que son cerveau encore un peu plus ramolli par un été très chaud, celle qui va raconter avec ferveur ses vacances sur cette fabuleuse idiotie nommée Facebook (où tout autre réseau dit social d'ailleurs, phénoménale représentation du n'importe quoi, inutile donc de demander si un jour le Maniaco aura sa page car vous risqueriez d'avoir sa botte au cul) ) à ses 6558 amis virtuels avant une réunion familiale mièvre le dimanche suivant le retour.
Il faut se dépêcher car la mère pondeuse, le bon père de famille et leur essaim de mioches braillards doivent être prêts pour l'école, Par conséquent envahir nos grandes surfaces. On rêve alors de fessées déculottées et de bonnes punitions. Soyons patients dans 15 jours on va remettre tout ça dans le droit chemin. Faites des gosses on est là pour les punir comme on punissait autrefois. Rien de tel pour avoir le silence et en faire de vrais petits disciplinés.
C'est par contre sans cri et sans heurt que le Maniaco reprend quant à lui le chemin des écrits pour entamer avec vous cette ultime partie de l'année 2018. Les entrées vont lentement reprendre au fil des jours, lentement car votre serviteur a encore un pied dans le sable catalan et ce pied fait de la résistance. Boire l'été jusqu'à la lie. Pour cette fin d'année rien de vraiment particulier n'est prévu. Le Maniaco va poursuivre son petit bonhomme de chemin en continuant de proposer toujours plus d'oeuvres rares et oubliées, ces petits trésors qui font la richesse de ce cinéma autre qu'on ne verra nulle part ailleurs, de bios singulières inédites et autres dossiers et mini dossiers pointus qu'on espère dérangeants. Pour entamer les premiers jours de rentrée notre antre s'est mise à l'heure spatiale pour un joli voyage tout en
douceur dans le temps à l'ère de la science-fiction colorée et bricolée, celle d'Antonio Margheriti avant une plongée dans l'univers trop rare, quasi inexistant, du cinéma gay transalpin, une virée désespérée dans le monde d'un adolescent de 14 ans trop androgyne, trop précieux, dans la société machiste italienne, une manière de glisser progressivement vers ce cinéma trash que nous défendons corps cul et âme. C'est ainsi que d'ici les Fêtes le Maniaco va sortir de sa hotte nauséabonde quelques pellicules aussi outrageuses qu'outrageantes qu'il vous servira glacées à coups de chaine et de fouet sur lit de sperme et de sang. La fin de l'année sera sexe puisque nous rappelons aux petits étourdis que mi novembre déboule enfin dans la pauvreté de l'édition DVD française cet OVNI qu'est Spermula dans sa version annoncée uncut... avec ou sans les brefs plans de Eva Ionesco qui du haut de ses 10 ans traversait nue cette bizarrerie érotico-soft pseudo artistique? Réponse dans trois mois. De quoi assouvir les pulsions voyeuristes des véritables bissophiles. A l'occasion de cette fabuleuse sortie le Maniaco mettra en ligne quelques uns des clichés de Eva Ionesco autrefois retirés du film, des photos extraites des scènes volées par la censure éditées par la suite dans les magazines italiens d'époque. De quoi régaler ses admirateurs surtout s'ils ne figurent pas dans cette édition DVD. Nous sommes donc fébriles.
Et si malgré le bonheur que nous vous apportons tristesse et mauvaise humeur vous envahissaient un conseil du Dr Maniaco: suivez la déchéance d'Asia Argento, celle qui n'a jamais rien été, n'est rien et ne sera jamais rien, devenue la risée de toute l'Italie déjà depuis longtemps, huée, montrée du doigt. La plus dépravée des dépravées qui tenta de se faire un nom en dénonçant à grands renforts de larmes un des plus beaux scandales bubble gum hollywoodiens est aujourd'hui accusée de ce qu'elle dénonçait si pathétiquement hier. Du croustillant qui remonte ce moral pré-automnal lorsqu'il est au fond du slip! Cette rentrée 2018 est réellement pétillante.
Et comme toute rentrée est précédée de devoirs de vacances, un bon moyen pour que ces abominables têtes blondes nous laissent enfin en paix, le Maniaco a profité de cet été pour orner ses fiches de quelques gourmandes mises à jour. Découvrez ainsi ICI la dernière photo de Karin Schubert quelques semaines avant sa première tentative de suicide lors de l'ultime interview qu'elle donna, déchue, le regard vide, ces photos choc que nous adorons , quelques nouvelles photos de l'adorable Franca Stoppi inédites sur le net déposées ICI et une mise à jour du dossier consacré aux jeunes acteurs du diptyque coup de poing Mery per sempre / Ragazzi fuori, ces inoubliables adolescents avec qui nous avons grandi, pleuré, que nous avons chéri et adoré, 35 ans plus tard ils sont ce retour.
Il n'y a pas de doute le Maniaco est bel et bien de retour fin prêt pour entamer ces quatre derniers mois de l'an 2018.
Bonne rentrée à tous chers amis et lecteurs... merci de votre fidélité et bienvenue surtout aux nouveaux adeptes du vice et de l'anticonformisme toujours plus nombreux si on en croit les témoignages d'amitié reçus ces derniers mois.