La photo de la semaine 45
Ces dernières semaines la France se serait elle transformée en un gigantesque chiotte? Où qu'on regarde, où qu'on se tourne il n'y a non seulement des effluves diarrhéiques qui chatouillent nos narines mais également des visions excrémentielles qui nous envahissent sans aucune possibilité de les éviter. Pourtant à ce jour la merde n'est pas encore bleue à moins d'être un Schtroumpf.
Des perruques tricolores idiotes, des maquillages de guerre tricolores ridicules, des drapeaux tricolores absurdes qui poussent même sur les fenêtres et les toits de voiture, des cris d'ahuris, des klaxons et sirènes assourdissants, des chants de bistrot qui font Po po po po po po, chercheraient ils leur pot de chambre justement, des têtes de con partout rivées à des écrans géants jaillis des trottoirs... toute la crétinerie humaine définie en un seul mot: FOOT, un univers: LA PLANETE FOOT également nommé PLANETE CONS!
Un bon point; à les voir courir après leur balle ou plutôt des volées de billets de banque qui leur donnent des ailes ils donnent à mon chien l'air encore plus intelligent. A voir la foule déchainée régresser lamentablement ça me rassure sur mon sort. Des plus grosses merdes il y a toujours quelque chose de positif à extraire.
Quitte à devenir con ici on préfère encore se prendre un étron sur la gueule, c'est plus agréable et moins nuisible à la santé.
On tire la chasse et on espère que les bleus, composés de trublions tous plus laids les uns que les autres, comme quoi le ballon rond rend aussi aveugle, vont perdre! Un superbe éclat de rire, une joie inconmensurable, un monumental doigt d'honneur à tous les footeux et autres crétins déguisés ou non qui pendant un mois nous ont EMMERDE en majuscules!
La photo de la semaine 45 fut cette fois à la base d'un bon coup de gueule... un magnifique pied de nez à tous les footeux à qui cet espace est interdit bien entendu. La bêtise humaine ne pénètre pas nos grilles. Qu'elle reste dans la rue là où à la minute où ces lignes sont rédigées la masse populaire imprégnée de pizza/bière hurle son bonheur d'être en finale. Bon vent!
Une scène de Ton diable dans mon enfer - Bitto Albertini - 1973