Le calde notti di Caligola
Autres titres: Les folles nuits de Caligula / The hot nights of Caligua / Caligula's Hot nights / Caligula erotica
Real: Roberto Bianchi Montero
Année: 1977
Origine: Italie
Genre: Peplum
Durée: 78mn
Acteurs: Carlo Colombo, Gastone Pescucci, Patrizia Webley, Enzo Monteduro, Silvio Noto, Cinzia Romanazzi, Fernando Cerulli, Armando Marra, Enzo Spitaleri, Red Martin, Mario Maranzana, Elio De Blasi, Annamaria Meyer, Guia Lauri Filzi...
Résumé: Le jour Caligula doit prouver au peuple romain sa virilité, il est soudainement atteint d'impuissance. Pour retrouver toute sa libido, il fait appel aux services d'un mage allemand, d'une gymnaste et même ceux d'une secte de sadiques. Malheureusement aucun remède ne fonctionne. C'est en admirant la croupe de la fourbe Livia que Caligula recouvra toute sa puissance sexuelle. Si désormais la seule vision d'un fessier qu'il soit féminin ou masculin le met dans tous ses états Tibère quant à lui ourdit de sombres plans afin d'assassiner Caligula..
Alors que le peplum connaissait un regain de popularité en Italie depuis le Caligula de Tinto Brass et quelques années avant la mini vague de peplum érotiques qui déferla sur les écrans dés 1981, quelques réalisateurs remirent le fameux empereur au goût du jour à travers la comédie populaire. On se souvient de la vulgarité et la stupidité de Messaline impératrice et putain de Bruno Corbuccci, Per amore di Poppea de Mariano Laurenti. Le calde notti di Caligola suit malheureusement exactement le même chemin.
Vieux routard du cinéma Bis transalpin essentiellement spécialisé dans le western-spaghetti, Roberto Bianchi Montero toucha dés le milieu des années 70 un peu à tous les genres avant de s'orienter définitivement vers la sexy comédie graveleuse pour mieux terminer sa carrière dans le hardcore dont Le calde notti di Caligola connu chez nous sous le titre Les folles nuits de Caligula pourrait en être les prémices. Le film prend comme point de départ l'impuissance de Caligula qu'il constate le jour où il doit prouver sa surprenante virilité au peuple romain. Fort embêté, le pauvre empereur a alors recours à diverses méthodes que lui murmurent notamment un guérisseur allemand, une athlète gymnaste et même une sorte de secte menée par un gourou aux pratiques aussi douteuses que sadiques. Incapable de recouvrer ses capacités sexuelles malgré leurs conseils, c'est en admirant le fessier parfait de la belle mais traitre Livia que sa virilité reviendra. Il s'aperçoit alors que la vision de tout postérieur aussi bien féminin que masculin fait désormais exploser sa libido.
Les folles nuits de Caligula écrit par Piero Regnoli, auteur de bien des comédies notamment celles de Gloria Guida, n'est en fait qu'une simple comédie érotique qui se contente d'aligner sans imagination aucune toute une série de gags plus ou moins drôles maintes fois vus et revus au détriment des agissements sournois de Tibère qui complote pour assassiner Caligula, totalement relégués au second plan. Plus ridicule qu'amusant, le film n'utilise à aucun moment toute la folie et la cruauté du célèbre tyran interprété par un Carlo Colombo rondouillard alors débutant. Caligula est ici réduit à un personnage farfelu, un clown à la recherche de sa virilité perdue qui déclame le plus clair du temps des dialogues ineptes comme d'ailleurs tous les autres protagonistes du film. Si le personnage de Caligula n'a à aucun moment la vulgarité pétaradante de celui de Messaline impératrice et putain, il en a cependant le niveau.
Le seul véritable intérêt des Folles nuits de Caligula hormis quelques rares situations qui miraculeusement réussissent à être amusantes et l'accumulation de scènes de nu est l'aspect érotique parfois poussé aux limites du hardcore. Tourné en deux versions dont une destinée au marché étranger, la plus épicée contient des inserts X dont une pénétration, quelques fellations et jouit également de la présence de la porn diva Guia Lauri Filzi. On notera également quelques touches d'homosexualité masculine puisque non seulement Caligula ne parvient plus à faire de différence entre un derrière d'homme et un derrière de femme mais le pauvre Tibère deviendra gay.
Outre Guia dans la version osée, l'amateur de sexy starlettes aura le plaisir de retrouver la blonde Patrizia Webley un petit plus non négligeable ici. Cela donnera au moins au spectateur une raison de visionner Les nuits folles de Caligula qui n'ont de folles ou de chaudes que le titre français ou original, summum d'idioties et de vulgarités qui représente le degré zéro du péplum érotique.