Paura nella citta dei morti viventi
Autres titres: Frayeurs / La paura / City of the living dead / The gates of hell
Réal: Lucio Fulci
Année: 1980
Origine: Italie
Genre: Horreur
Durée: 93mn
Acteurs: Catriona McCall, Christopher George, Janet Agren, Giovanni Lombardo-Radice, Carlo De Mejo, Antonella Interlenghi, Daniela Doria, Luca Venantini, Adelaide Aste...
Résumé: Quelque part dans une petite bourgade américaine, un prêtre maudit se suicide. Une voyante a été témoin lors d'une séance de spiritisme de cette mort avant de tomber en catalepsie. Un journaliste et une medium se rendent sur place. Ils vont devoir refermer les portes de l'Enfer qui se sont ouvertes, laissant s'échapper les morts en cette nuit de Toussaint...
Sorti un an après l'impressionnant L'enfer des zombis, Frayeurs constitue le second volet de la saga des zombis du Maître, dans la plus parfaite continuité du premier film. Si Lucio Fulci a voulu dépasser ce dernier avouons qu'il y est parvenu avec brio, Frayeurs alternant scènes chocs et situations de terreur pure.
Dés l'ouverture du film, le suicide du prêtre et la séquence de spiritisme, Fulci instaure une atmosphère lourde, oppressante, macabre. En l'espace de quelques plans, il crée une sorte de malaise, une tension toute empreinte de claustrophobie qui ne se relâchera plus renforcée par l'angoissante partition musicale signée une fois de plus Fabio Frizzi. Bénéficiant d'un excellent montage et d'un rythme vif, Frayeurs puise toute sa force non seulement dans son atmosphère lugubre et étouffante mais également dans ses scènes sanglantes dont pour exemple celle où la jeune fille vomit ses entrailles ou la séquence de la perceuse électrique.
Situant sa trame dans une petite bourgade américaine une nuit de Toussaint, Frayeurs comme L'enfer des zombis l'année précédente tente de mettre le spectateur face à ses peurs primales les plus profondes, ces peurs qui remontent à la nuit des temps, celle de la mort et de l'Enfer mais aussi ici de la religion. Il y parvient une fois de plus même si cette fois les zombis sont moins présents mais tout aussi effrayants et putrides. La résurrection des morts dans le caveau maudit est une fois encore un moment d'anthologie où Lucio Fulci retrouve l'impact des images de Zombi 2 et leur poésie macabre.
On ne peut évoquer Frayeurs sans parler de la fabuleuse séquence où, tombée en catalepsie, l'héroïne est enterrée vivante et se réveillera dans le cercueil qui l'a retient prisonnière, étonnante visualisation de cette peur viscérale qui non seulement saisit la jeune femme mais également le spectateur dans une sorte d'interactivité effroyable, insoutenable. On se surprendrait presque à étouffer, suffoquer à l'image de cette pauvre victime, tentant désespérément de briser de ses ongles sa prison de bois jusqu'à ce que les piolets salvateurs ne viennent la délivrer, en risquant de la tuer à chaque nouveau coup.
On retrouvera avec grand plaisir le vétéran Christopher Georges aux cotés de la blonde Catriona McColl sans oublier Janet Agren et Giovanni Lombardo-Radice.
Après L'enfer des zombis et juste avant L'au delà, Frayeurs confirma les espoirs nés de sa précédente oeuvre et assura à Fulci son titre de Maître poète du macabre à l'heure où l'Italie se permettait toutes les outrances cinématographiques. Si certains pourront lui reprocher son énigmatique image finale laissant simplement la porte ouverte à l'imagination du spectateur comme Fulci le disait alors, La paura reste à ce jour un véritable petit bijou de l'horreur qui vous glacera encore longtemps les sangs et vous fera redouter l'approche de la Toussaint!
Dés l'ouverture du film, le suicide du prêtre et la séquence de spiritisme, Fulci instaure une atmosphère lourde, oppressante, macabre. En l'espace de quelques plans, il crée une sorte de malaise, une tension toute empreinte de claustrophobie qui ne se relâchera plus renforcée par l'angoissante partition musicale signée une fois de plus Fabio Frizzi. Bénéficiant d'un excellent montage et d'un rythme vif, Frayeurs puise toute sa force non seulement dans son atmosphère lugubre et étouffante mais également dans ses scènes sanglantes dont pour exemple celle où la jeune fille vomit ses entrailles ou la séquence de la perceuse électrique.
Situant sa trame dans une petite bourgade américaine une nuit de Toussaint, Frayeurs comme L'enfer des zombis l'année précédente tente de mettre le spectateur face à ses peurs primales les plus profondes, ces peurs qui remontent à la nuit des temps, celle de la mort et de l'Enfer mais aussi ici de la religion. Il y parvient une fois de plus même si cette fois les zombis sont moins présents mais tout aussi effrayants et putrides. La résurrection des morts dans le caveau maudit est une fois encore un moment d'anthologie où Lucio Fulci retrouve l'impact des images de Zombi 2 et leur poésie macabre.
On ne peut évoquer Frayeurs sans parler de la fabuleuse séquence où, tombée en catalepsie, l'héroïne est enterrée vivante et se réveillera dans le cercueil qui l'a retient prisonnière, étonnante visualisation de cette peur viscérale qui non seulement saisit la jeune femme mais également le spectateur dans une sorte d'interactivité effroyable, insoutenable. On se surprendrait presque à étouffer, suffoquer à l'image de cette pauvre victime, tentant désespérément de briser de ses ongles sa prison de bois jusqu'à ce que les piolets salvateurs ne viennent la délivrer, en risquant de la tuer à chaque nouveau coup.
On retrouvera avec grand plaisir le vétéran Christopher Georges aux cotés de la blonde Catriona McColl sans oublier Janet Agren et Giovanni Lombardo-Radice.
Après L'enfer des zombis et juste avant L'au delà, Frayeurs confirma les espoirs nés de sa précédente oeuvre et assura à Fulci son titre de Maître poète du macabre à l'heure où l'Italie se permettait toutes les outrances cinématographiques. Si certains pourront lui reprocher son énigmatique image finale laissant simplement la porte ouverte à l'imagination du spectateur comme Fulci le disait alors, La paura reste à ce jour un véritable petit bijou de l'horreur qui vous glacera encore longtemps les sangs et vous fera redouter l'approche de la Toussaint!