Le dolci zie
Autres titres: Mis dulces tias / Com a Titia Eu Podia
Réal: Mario Imperoli
Année: 1975
Origine: Italie
Genre: Sexy comédie
Durée: 88mn
Acteurs: Jean Claude Verné, Femi Benussi, Pupo De Luca, Pascale Petit, Orchidea De Santis, Patrizia Gori, Marisa Merlini, Mariano Maranzana, Umberto Amambrini, Guerrino Crivello...
Résumé: Le jeune Rino vient passer ses vacances chez son excentrique grand-père, invétéré coureur de jupons et anti-catholique endurci. Mais les trois tantes du jeune homme, fausses puritaines cachant leurs désirs incestueux sous une apparente innocence chrétienne, ne l'entendent pas de cette oreille. Elles sont prêtes à tout pour récupérer le jeune homme et lui faire son éducation sexuelle...
A l'instar de son confrère Salvatore Samperi, Mario Imperoli se spécialisa dés le milieu des années 70 dans la sexy comédie afin de traiter entre autres de sujets alors en vogue depuis la fin des années 60 dans le cinéma italien, les premiers désirs adolescents et les relations incestueuses. Au coté dramatique des films de Samperi, Mario Imperoli, exception faite de Quella strana voglia d'amare, préféra jouer la carte de la légèreté même si les thèmes abordés l'étaient un peu moins. De la prostitution adolescente aux relations interdites il a toujours su insuffler à ses oeuvres un parfum agréablement sulfureux tout en sachant mettre en valeur les formes nubiles de ses jeunes interprètes dont celles de Gloria Guida à qui il ouvrit les portes de Cinecitta et donna sa chance l'année précédente dans La ragazzina.
Tourné dans le courant de l'été 1975 Le dolci zie ne fait pas exception à la règle. On y suit les péripéties d'un adolescent encore vierge, Rino surnommé Libero, qui passe ses vacances d'été chez son excentrique grand-père qui non seulement est toujours un invétéré coureur de jupons mais également un anti-catholique endurci en guerre contre le curé local (Don Camillo et Peppone n'en finissent plus de faire des émules). C'est sans compter les trois tantes de Rino, trois soeurs certes pieuses mais aux tendances incestueuses qui ont jeté leur dévolu sur leur jeune neveu qui leur fait tourner la tête et enflamme leur sens. Durant ces vacances estivales elles comptent bien faire son éducation sexuelle. Elles parviennent à le retirer à son grand-père avec l'aide du prêtre du village, très heureux de nuire à son ennemi, et vont profiter de sa garde pour se charger du bel adolescent qui ne sait plus réellement où donner de la tête face à ses trois tantes décomplexées plus séduisantes l'une que l'autre. Mais il n'y a pas qu'elles. Il y a aussi Anna une jeune villageoise aux moeurs très libres et la belle Manuela, une affriolante paysanne que le grand-père aime courtiser. Reste à savoir qui de ses tantes dont il rêve la nuit lors de songes humides, de Anna et Manuela lui fera finalement perdre sa virginité.
On ne compte plus le nombre de tantes, belles-mères et autres cousines qui à l'écran firent frétiller le caleçon d'adolescents tourmentés en proie à une sexualité toute neuve. Si le troisième film de Mario Imperoli aurait pu vite sombrer dans le scabreux Le dolci zie (à l'image de son titre) est tout sauf vulgaire et licencieux. Il ne s'agit ni plus ni moins qu'une énième comédie légère rythmée par une magnifique partition musicale signée Nico Fidenco, une pellicule campagnarde ludique pleine d'allant située au coeur d'un charmant petit village italien baigné par le soleil qui chauffe non seulement les branches d'oliviers mais aussi les sens de ses différents protagonistes. D'une fraicheur exquise, débordante de bonne humeur, Le dolci zie baigne dans un humour constant certes salace mais jamais déplacé. Le rire est ici de bon aloi tout en restant au niveau de la ceinture.
Plus qu'une comédie égrillarde Le dolci zie est aussi pour Imperoli un bon moyen pour fustiger l'Eglise via ce grand-père bon vivant en guerre contre le prêtre local que les trois tantes ont pour allié et qui aime répéter à son petit-fils que Dieu lui a donné un sexe pour s'en servir. Pourquoi donc s'en priver? De quoi faire voler en éclats l'hypocrisie de l'Eglise et la perfidie bigote incarnées par ces trois soeurs, trois infatigables intrigantes qui derrière leur dévotion et leur apparente pieuté cachent leurs vices et refoulent leurs désirs. Elles vont bien entendu tout mettre en oeuvre pour récupérer leur neveu qui n'est plus vraiment un enfant mais pas encore un homme et tenter d'assouvir leurs désirs interdits, troublées par la beauté et l'innocence de Rino lui même troublé et tout émoustillé face à ses ravissantes tantes. Au fil des jours elles vont le désinhiber, l'aguicher de manière discrète, de quoi lui faire suffisamment tourner la tête pour qu'elles viennent hanter ses rêves d'adolescent les plus humides pendant que de leur coté dans l'intimité de leur chambre elles s'adonnent à ces plaisirs que Dieu est censé réprimer. Une séquence qui en dit long sur la perfidie de ces femmes d'Eglise où la plus bigote d'entre elles, en jarretelles et tenue sexy, imagine faire l'amour devant les photos de son défunt mari.
Tourné dans le courant de l'été 1975 Le dolci zie ne fait pas exception à la règle. On y suit les péripéties d'un adolescent encore vierge, Rino surnommé Libero, qui passe ses vacances d'été chez son excentrique grand-père qui non seulement est toujours un invétéré coureur de jupons mais également un anti-catholique endurci en guerre contre le curé local (Don Camillo et Peppone n'en finissent plus de faire des émules). C'est sans compter les trois tantes de Rino, trois soeurs certes pieuses mais aux tendances incestueuses qui ont jeté leur dévolu sur leur jeune neveu qui leur fait tourner la tête et enflamme leur sens. Durant ces vacances estivales elles comptent bien faire son éducation sexuelle. Elles parviennent à le retirer à son grand-père avec l'aide du prêtre du village, très heureux de nuire à son ennemi, et vont profiter de sa garde pour se charger du bel adolescent qui ne sait plus réellement où donner de la tête face à ses trois tantes décomplexées plus séduisantes l'une que l'autre. Mais il n'y a pas qu'elles. Il y a aussi Anna une jeune villageoise aux moeurs très libres et la belle Manuela, une affriolante paysanne que le grand-père aime courtiser. Reste à savoir qui de ses tantes dont il rêve la nuit lors de songes humides, de Anna et Manuela lui fera finalement perdre sa virginité.
On ne compte plus le nombre de tantes, belles-mères et autres cousines qui à l'écran firent frétiller le caleçon d'adolescents tourmentés en proie à une sexualité toute neuve. Si le troisième film de Mario Imperoli aurait pu vite sombrer dans le scabreux Le dolci zie (à l'image de son titre) est tout sauf vulgaire et licencieux. Il ne s'agit ni plus ni moins qu'une énième comédie légère rythmée par une magnifique partition musicale signée Nico Fidenco, une pellicule campagnarde ludique pleine d'allant située au coeur d'un charmant petit village italien baigné par le soleil qui chauffe non seulement les branches d'oliviers mais aussi les sens de ses différents protagonistes. D'une fraicheur exquise, débordante de bonne humeur, Le dolci zie baigne dans un humour constant certes salace mais jamais déplacé. Le rire est ici de bon aloi tout en restant au niveau de la ceinture.
Plus qu'une comédie égrillarde Le dolci zie est aussi pour Imperoli un bon moyen pour fustiger l'Eglise via ce grand-père bon vivant en guerre contre le prêtre local que les trois tantes ont pour allié et qui aime répéter à son petit-fils que Dieu lui a donné un sexe pour s'en servir. Pourquoi donc s'en priver? De quoi faire voler en éclats l'hypocrisie de l'Eglise et la perfidie bigote incarnées par ces trois soeurs, trois infatigables intrigantes qui derrière leur dévotion et leur apparente pieuté cachent leurs vices et refoulent leurs désirs. Elles vont bien entendu tout mettre en oeuvre pour récupérer leur neveu qui n'est plus vraiment un enfant mais pas encore un homme et tenter d'assouvir leurs désirs interdits, troublées par la beauté et l'innocence de Rino lui même troublé et tout émoustillé face à ses ravissantes tantes. Au fil des jours elles vont le désinhiber, l'aguicher de manière discrète, de quoi lui faire suffisamment tourner la tête pour qu'elles viennent hanter ses rêves d'adolescent les plus humides pendant que de leur coté dans l'intimité de leur chambre elles s'adonnent à ces plaisirs que Dieu est censé réprimer. Une séquence qui en dit long sur la perfidie de ces femmes d'Eglise où la plus bigote d'entre elles, en jarretelles et tenue sexy, imagine faire l'amour devant les photos de son défunt mari.
Dans un tel contexte la masturbation reste donc le seul moyen d'assouvir ses désirs mais tant pour les tantes que pour Rino qui lui se masturbe en espionnant par les trous de serrure ou caché dans les buissons en regardant la jeune Anna (interprétée par une ingénue Patrizia Gori) se baigner nue on est dans le péché. C'est Anna qui apprendra à l'adolescent que les plaisirs solitaires ne sont ni honteux ni interdits mais que rien ne vaut l'acte lui même. Malheureusement pour lui la moralité lui interdit de faire l'amour à ses magnifiques tantes qui n'arrêtent pas d'enflammer ses sens!
Mario Imperoli se laisse alors aller à toute une série de saynètes plus fraiches et drôles les unes que les autres parmi lesquelles la séance de sculpture du pénis de Rino, sa tante ayant bien du mal à le modeler tant il grandit et change de forme durant cette séance d'art fort coquine, celle des mesures de l'entre jambe de Rino à qui sa tante confectionne un pantalon et surtout celle où l'adolescent, en ébullition, rêve que sa première tante vêtue d'un tutu le masturbe, la deuxième le chauffe allégrement tandis que la troisième, la plus âgée, l'image même de la matrone, lui fait rageusement l'amour. Qu'on se rassure, derrière ce portrait acide des moeurs, tout se terminera bien et la morale sera comme d'accoutumée sauve puisque c'est la belle paysanne qui dépucellera Rino.
L'affiche est au niveau de nos attentes. Au coeur de cette belle campagne ensoleillée Imperoli a choisi de faire déambuler deux des plus belles actrices du cinéma de genre italien, deux tantes auxquelles il serait bien difficile de résister puisqu'il s'agit de la star du cinéma sexy d'alors, Femi Benussi, et la française, ex-starlette des années 60, Pascale Petit. Quant à la troisième il s'agit de l'imposante et excentrique Marisa Merlini. Ajoutons à ce trio volcanique outre Patrizia Gori, délicieuse, la toujours volcanique Orchidea De Santis en paysanne désinvolte qui comme toujours s'exhibe sans pudeur pour notre plus grand plaisir et on comprendra aisément que notre jeune louveteau soit tout émoustillé, le slip blanc en vrac. Autour de ces bombes de légèreté gravitent l'ineffable Pupo De Luca dans la soutane du prêtre et Mario Maranzana, l'adorable grand-père bougon. Notre jeune adolescent est quant à lui joué par le suisse italien Jean-Claude Verné, tout juste 18 ans, le futur héros de Bacchanales infernales, qui faisait là ses grands débuts au cinéma après une figuration non créditée dans Mort à Venise de Lucchino Visconti. Il s'avère très à l'aise dans son rôle et sa beauté, sa blondeur, devraient là encore en séduire plus d'un d'autant plus que Jean-Claude ne rechigne pas à se montrer nu. Un régal.
Malgré son scénario convenu cette comédie légère inédite chez nous est un vrai petit délice, une fraicheur estivale à déguster sans modération, que tout amateur du genre prendra grand plaisir à voir et revoir.