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Milano difendersi o morire

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Autres titres: La fleur qui tue / Coup de gueule / Blazing flowers / Blazing bullets
Real: Gianni Martucci
Année: 1978
Origine: Italie
Genre: Polizesco
Durée: 90mn
Acteurs: Marc Porel, Barbara Magnolfi, Anna Maria Rizzoli, George Hilton, Al Cliver, Guido Leontini, Mario Novelli, Franco Diogene...

Résumé: Pino, un délinquant, vient de sortir de prison. Il est confié à la surveillance du Commissaire Morani qui enquête sur un réseau de prostitution et de trafic de drogue. Pino travaille chez son oncle qui tient une usine de fabrication de fleurs artificielles. Il vit avec sa cousine Teresa. Il fait la connaissance de Fiorella dans une maison close et couche avec mais il découvre qu'elle est son autre cousine, Nadina, qu'il n'a plus vu depuis huit ans. Pino va alors tenter de la sortir du réseau de ce prostitution. Pour cela, il va travailler pour un gros bonnet de la drogue qui va découvrir son double-jeu...

Plus à l'aise dans la comédie Gianni Martucci, réalisateur peu prolifique qui s'essaya maladroitement au giallo horrifique (Démence / Trhauma) et au film d'horreur (I frati rossi) signe ici un film à mi chemin entre le polizesco et le film noir au titre certes alléchant mais qui se révèle vite particulièrement ennuyant.
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Si le scénario qui repose en grande partie sur le thème de la revanche est assez bien construit la mise en scène est malheureusement beaucoup trop paresseuse. L'intrigue traine en longueur tant et si bien que durant toute la première partie du film, il ne se passe pratiquement rien. Martucci noie son intrigue dans des flots de dialogues souvent assommants qui auront vite raison du spectateur embarqué dans cette histoire dont la première partie tente de parler de façon maladroite de réinsertion.
La seconde partie assez prévisible raconte quant à elle le parcours et la vengeance de Pino qui finira par confondre les trafiquants. Quelques éclats de violence, quelques belles scènes dont la plus mémorable reste celle de l'atroce exécution de Mario Novelli littéralement tranché en deux.
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L'interprétation est à l'image du film, poussive et peu convaincante, si on excepte le personnage que joue Al Cliver. Les cheveux gominés, il interprète un tueur à l'accent français (dans la version originale) particulièrement délectable aussi sanguinaire que séduisant. A ses cotés George Hilton aussi lucide et rationnel soit-il contrairement aux personnages qu'interprète Maurizio Merli est ici monotone et beaucoup trop fade. Ce n'est pas son co-équipier à l'humour salace qui lui apportera plus de consistance. Marc Porel s'il confirme ses talents de comédien reste tout de même en dessous de ses capacités, trop mal dirigé par un Martucci peu inspiré. Guido Leontini incarne le méchant de l'histoire, crédible certes même si on peine à accrocher à sa vision des choses, trop superficielle, trop peu développée tant et si bien que son personnage perd beaucoup de sa force.
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Indissociable d'un certain cinéma de genre l'érotisme tient ici une grande place. Anna Maria Rizzoli, la cousine de Marc Porel, et Barbara Magnolfi se déshabillent de façon complaisante le plus souvent possible pour mieux s'admirer nues dans leurs miroirs. Martucci agrémente le tout d'un zeste d'inceste en faisant coucher Marc Porel avec sa propre cousine.
Sans être réellement mauvais, Rythmé par une agréable partition musicale signée Gianni Ferio La fleur qui tue est un mélodrame noir dans lequel le cinéaste essaie de mettre en avant les valeurs de la famille mais l'ensemble est si conventionnel, si mollement mis en fleur_qui_tue.jpgscène, sans grande imagination de surcroit, qu'il risque de faire assez vite sombrer le spectateur dans une douce somnolence, tué non pas par cette fleur mais par l'ennui que distille le film.
Restent au crédit de cet anodin petit polar la beauté de Marc, les corps nus de Barbara et d'Anna Maria ainsi que quelques scènes intéressantes, de quoi le sauver de la plus totale insipidité.
Pour l'anecdote, c'est sur le tournage du film que Marc Porel alors en pleine dépendance de drogues dures tomba amoureux de Barbara Magnolfi alors qu'il tentait d'oublier sa déchirante rupture d'avec Jennifer O'Neil. Ils se marièrent quelque temps plus tard pour le meilleur et surtout le pire.

  • Par Éric Draven | mercredi, 12 octobre 2011 | 17h52
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  • CatégorieLes films

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