La photo de la semaine 26
Ma branche a peut être perdu une de ses boules mais la cheminée est prête. Petit chaperon bleu baisse la liquette et le conduit cherra!
Night of the occultist - 1973 - Kenneth Andrews
Et c'est de manière toujours aussi coquine et donc très masculine que nous réouvrons les portes de notre antre après cette courte absence durant laquelle nous avons tenté tout comme vous, nous l'espérons, de profiter au maximum de ces Fêtes de fin d'année. Nous voilà donc en 2017, huitième année d'existence pour le Maniaco (soit à ce jour quelques 1300 films traités, 213 biographies et une douzaine de dossiers pointus), qui va essayer de continuer sur sa lancée, celle qui fait son essence même, cette exploration d'un cinéma autre, ce cinéma de genre et d'exploitation qui nous tient tant à coeur, à travers ces films qui en firent les beaux jours en mettant comme nous vous l'avons promis de plus en plus l'accent sur les raretés, les oeuvres perdues et oubliées, que nous déterrons au fil du temps afin d'être le plus pointu possible sans pour autant délaisser des pellicules plus populaires et généralistes comme Le triangle de la peur avec lequel nous entamons cette nouvelle saison.
Il va de soi que le Maniaco fera toujours autant de place au cinéma gay et ses richesses tout en promouvant la beauté masculine et les amours viriles. Le petit musée du Maniaco-Grévin prendra de l'importance et c'est avec une certaine fierté que nous vous annonçons pour 2017 quelques fiches croustillantes principalement axées sur ces acteurs disparus, ces figures divines qui au fil du temps semblent s'être évaporées... pour mieux resurgir du néant où elles avaient plongé. Et des surprises il y en aura. Le Maniaco ce sont des recherches archéologiques non seulement sur le net, source infinie d'information à qui sait chercher à travers le monde et en toute langue mais également dans toutes les archives presse des années 70. Et c'est là notre plaisir! Si 2016 s'était terminé avec les foudroyants Kim Milford et Peter Hinwood, 2017 vous réserve bien des surprises. Guettez les portes de notre musée mais aussi nos rubriques Biographies et Visage d'un jour visage de toujours qui vont être richement alimentées dans les semaines à venir. Et pour vous en donner un petit aperçu c'est en Espagne que nous nous rendrons très prochainement pour mettre en lumière d'une part un des incontournables emblèmes du cinéma ibérique subversif, d'autre part un visage connu de tous les amoureux de Virus cannibale resté très longtemps anonyme auquel nous donnerons enfin un nom, une vie, un destin!
2017 sera aussi l'année de nouveaux dossiers et mini dossiers dont un qui risque d'ébranler bon nombre d'amateurs de cinéma d'exploitation français puisque nous avons enfin retrouvé des documents d'époque et une incroyable mini interview d'un des personnages les plus énigmatique du 7ème art, photos à l'appui. Un rêve de gosse pour beaucoup devenu un rêve d'adulte que nous coucherons noir sur blanc ici même d'ici février ou mars en incluant cette bio dans un dossier sur le film et les autres acteurs tout aussi nébuleux qui le composent.
Nous continuerons également d'illustrer les dossiers et fiches encore vierges de photos comme nous vous le disions récemment. Comme promis durant ces vacances après avoir joliment décoré le dossier sur le nazisploitation et les fiches film associées enrichies en outre d'informations (Holocauste nazi, SS camp 5 enfer de femmes, Horreurs nazies, Les déportées de la section spéciale SS, Bourreaux SS, KZ9 camp d'extermination, Maisons privées pour SS, Liebes lager, Les nuits rouges de la gestapo, Holocaust 2, Fraulein SS, Nathalie dans l'enfer nazi, Helga louve de Stillberg, Erica tigresse SS, Convoi de filles, Dernier train pour Hitler) ce fut le tour du dossier sur le cannibalisme à l'écran d'être illuminées de photos très... croustillantes!
Les dossiers sur le mondo et l'eros perversion suivront en cours d'année. Le travail est long. Rome on le sait ne s'est pas construite en un jour.
Et nous l'espérons bien d'autres surprises auxquelles nous pensons mais là encore les rêves et désirs ne se réalisent pas en un claquement de doigt sauf chez Joséphine ange gardien... mais au Paradis le Maniaco a toujours préféré l'Enfer dont les voies sont beaucoup plus rudes.
Osez dire ce qu'on n'ose dire, osez montrer ce qu'on n'ose montrer, sans tabou, sans masque, sans pudeur, vivre ce cinéma, vivre ces années définitivement révolues avec ce sérieux mais surtout cet humour grinçant qui caractérise le site, royaume de toutes les déviances, préau de nos jeux interdits et plaisirs coupables.
BONNE ANNEE A TOUS NOS LECTEURS ET MEILLEURS VOEUX