Thunder

Autres titres: Tonnerre / Thunder warrior
Réal: Fabrizio De Angelis
Année: 1983
Origine: Italie
Genre: Action
Durée: 86mn
Acteurs: Mark Gregory, Bo Svenson, Raimund Harmstorff, Valeria Ross, Paolo Malco, Vittorio Vettorazzo, Antonio Sabato, Bruno Corazzari, Slim Smith...
Résumé: Tonnerre est un jeune indien qui bien contre lui va se battre pour que la terre de ses ancêtres ne soit profanée par des agents immobiliers sans scrupules qui veulent construire un complexe là où reposent les siens. Tous sont contre lui y compris les autorités locales qui le traquent comme un voleur. Leur racisme va réveiller chez le jeune indien ses instincts de guerrier...
Réalisé par Fabrizio De Angelis sous son pseudonyme américain habituel Larry Ludman, Thunder fait partie de ces films d'aventures italiens typiques des années 80 qui s'inspirent de Rambo et véhiculent parfois une idéologie douteuse. Le personnage de Stallone est ici remplacé par celui d'un jeune indien, Tonnerre, mis à mal par des promoteurs immobiliers sans scrupules qui veulent construire sur la Terre où reposent ses ancêtres un complexe immobilier. Pour arriver à leurs fins, ils utilisent tous les moyens possibles y compris le meurtre.
Sorte de western-spaghetti contemporain, Thunder aussi conventionnel soit-il n'est pourtant pas inintéressant. Si De Angelis fait ressortir un racisme primaire où la haine des blancs vis à vis du peuple indien ressurgit, il parvient assez bien à montrer également une certaine réalité sociologique encore bien implantée dans les petites villes du désert américain.
Le mépris, le rejet, la haine sont les moteurs de ces villes où on continue à spolier l'Indien pourtant urbanisé de son histoire en ayant recours à des comportements et méthodes qu'on utilisait sans honte au siècle dernier en les transposant de nos jours, ère de la technologie triomphante, des médias où même durant une chasse à l'homme, la télévision est présente. De Angelis évite soigneusement les inévitables caricatures et autre stéréotypes manichéens. Point de folklore indien au rabais, la police est de tout ce qu'il y a de plus désabusée ce qui pour une fois fait plaisir et donne une dimension toute autre au film.
On regrettera surtout la platitude de la réalisation qui malheureusement désamorce beaucoup l'impact du film ainsi qu'une mise en scène guère imaginative qui se contente d'accumuler au possible les séquences de violence et autres cascades de voitures. De Angelis en arrive malheureusement à banaliser son propos par tant d'indigence.
A peine sorti des Guerriers du Bronx, Mark Gregory endosse la peau de Tonnerre. Si depuis ses débuts chez Castellari son jeu s'est amélioré Mark a cependant un peu de mal à donner une certaine consistance à ce jeune indien rempli de haine après qu'on ait bafoué la terre de son peuple et versé le premier sang. A ses cotés, on retrouve les imposants Raimund Harmstorf et Bo Svenson, égaux à eux mêmes.
Tonnerre, tourné dans de très beaux décors naturels d'Arizona, est un honnête film d'action non dépourvu d'intérêt, un agréable et divertissant spectacle qui aurait pu être largement meilleur avec un peu plus de professionnalisme et d'imagination. De Angelis suite au succès remporté par le film tournera deux suites, le distrayant Tonnerre 2 et le médiocre Tonnerre 3 étalées entre 1986 et 1988, toujours avec Mark Gregory dans la peau du personnage principal. Au fil du temps il perdra de plus en plus de son stoïsme et fera gagner au personnage un peu d'ampleur.
Sorte de western-spaghetti contemporain, Thunder aussi conventionnel soit-il n'est pourtant pas inintéressant. Si De Angelis fait ressortir un racisme primaire où la haine des blancs vis à vis du peuple indien ressurgit, il parvient assez bien à montrer également une certaine réalité sociologique encore bien implantée dans les petites villes du désert américain.
Le mépris, le rejet, la haine sont les moteurs de ces villes où on continue à spolier l'Indien pourtant urbanisé de son histoire en ayant recours à des comportements et méthodes qu'on utilisait sans honte au siècle dernier en les transposant de nos jours, ère de la technologie triomphante, des médias où même durant une chasse à l'homme, la télévision est présente. De Angelis évite soigneusement les inévitables caricatures et autre stéréotypes manichéens. Point de folklore indien au rabais, la police est de tout ce qu'il y a de plus désabusée ce qui pour une fois fait plaisir et donne une dimension toute autre au film.
On regrettera surtout la platitude de la réalisation qui malheureusement désamorce beaucoup l'impact du film ainsi qu'une mise en scène guère imaginative qui se contente d'accumuler au possible les séquences de violence et autres cascades de voitures. De Angelis en arrive malheureusement à banaliser son propos par tant d'indigence.
A peine sorti des Guerriers du Bronx, Mark Gregory endosse la peau de Tonnerre. Si depuis ses débuts chez Castellari son jeu s'est amélioré Mark a cependant un peu de mal à donner une certaine consistance à ce jeune indien rempli de haine après qu'on ait bafoué la terre de son peuple et versé le premier sang. A ses cotés, on retrouve les imposants Raimund Harmstorf et Bo Svenson, égaux à eux mêmes.
Tonnerre, tourné dans de très beaux décors naturels d'Arizona, est un honnête film d'action non dépourvu d'intérêt, un agréable et divertissant spectacle qui aurait pu être largement meilleur avec un peu plus de professionnalisme et d'imagination. De Angelis suite au succès remporté par le film tournera deux suites, le distrayant Tonnerre 2 et le médiocre Tonnerre 3 étalées entre 1986 et 1988, toujours avec Mark Gregory dans la peau du personnage principal. Au fil du temps il perdra de plus en plus de son stoïsme et fera gagner au personnage un peu d'ampleur.