La figliastra
Autres titres: Veuves excitées / Storia di corna e di passione / The stepdaughter
Real: Edoardo Mulargia
Année: 1976
Origine: Italie
Genre: sexy comédie
Durée: 88mn
Acteurs: Sonja Jeannine, Lucretia Love, Bruno Scipioni, Nino Terzo, Maristella Greco, Nadia Valli, Giuseppe Carbone, Gina Giuri, Frank Enotera...
Résumé: Un baron, veuf d'âge mur, risque selon la loi de perdre tout son héritage, soit plus d'un milliard de lires, s'il ne trouve pas au plus vite un héritier, sa défunte épouse n'ayant pas pu lui donner de fils. Le baron se remarie alors avec Nadia, une jeune et jolie femme, mère d'une adolescente, Daniela, issue d'un premier mariage. Malheureusement pour le baron, Nadia ne parvient pas à tomber enceinte. Sa belle-fille dont les charmes et l'appétit sexuel ne sont plus à prouver va tenter d'aider le pauvre homme à remédier au problème...
Plus connu pour ses westerns et ses WIP, Edoardo Mulargia a également réalisé quelques comédies dont La figliastra joyeusement retitré pour sa sortie en France Veuves excitées. Si justement nos veuves sont ici fort excitées reste à savoir si le spectateur le sera tout autant.
Artisan besogneux du cinéma Bis transalpin, Mulargia signe avec La figliastra une sexy comédie typiquement sicilienne écrite entre autres par un des spécialistes du genre Piero Regnoli. Force est de reconnaitre qu'on a connu Regnoli plus inspiré mais La figliastra est une honnête comédie qui regroupe tous les ingrédients du genre avec son lot de mari cocufié, de belle-fille aussi volage qu'incandescente, de jeune épouse légère et de jardinier coupable, toute cette belle famille joliment bourgeoise n'ayant d'yeux que pour un bel héritage d'un milliard de lires.
Si Mulargia use et abuse des grosses ficelles du genre, si les situations sont vues et revues, l'ensemble est cependant correctement mis en scène, de façon dynamique et on se surprend à sourire et même rire de temps à autres. Eminement sympathique, l'atout majeur de La figliastra est d'une part son érotisme à la fois sensuel et salace notamment durant toute la seconde partie du film et surtout son interprétation, Nino Terzo en tête qui nous refait son numéro habituel, jamais désagréable, et Bruno Scipioni en mari vampirisé plutôt délectable.
Cependant l'atout indubitable du film est sans nul doute la présence de l'opulente Sonja Jeannine, la belle-fille du titre original, dont les courbes généreuses et l'appétit sexuel en affolera plus d'un. Sonja, sexy starlette allemande héroïne de nombreuses polissonneries germaniques, est l'attrait principal de cette comédie légère pas toujours crédible certes mais tout à fait distrayante.
Aux cotés de Nino Terzo et Sonja Jeanine, outre Lucretia Love dans le rôle d'une érotomane frénétique, on sera peut être surpris de retrouver Maristella Greco dans son seul et unique rôle comique.Inoubliable chef kapo de Bourreaux SS, une des plus sadiques et lesbiennes qu'ait connu le nazispolitation, Maristella est ici la jeune épouse du baron, mère de cette incandescente belle-fille. Une petite curiosité qui donne au spectateur une raison de plus de visionner cette gentille comédie très représentative de son époque.
Connu également sous le titre Storia di corna e di passione La figliastra se doit d'être vu dans sa version intégrale, le film circulant malheureusement trop souvent sur les chaines télévisées italiennes amputé de ses scènes les plus pimentées.
Si le film de Mulargia n'est pas un indispensable du genre, il mérite cependant l'attention de l'amateur qui devrait passer en sa compagnie un agréable moment.