Marina i desideri di una nobildonna
Autres titres:
Réal: Mario Bianchi
Année: 1986
Origine: Italie
Genre: X
Durée: 58mn
Acteurs: Marina Frajese, Giuliano Rosati, Giancarlo Busmani, Herbert Hofer, Giusy Bella, Jacky del Rio, Luigi Soldati...
Résumé: Marina a des journées bien remplies. Elle les passe à faire plaisir à sa famille. Tour à tour elle s'occupe de son mari dont le plaisir est de se transformer en chien obéissant, de son neveu et de sa fiancée, de la domestique et d'un ami avant que tout ce beau monde ne se retrouve au salon pour partouzer.
Au milieu des années 80 prenait doucement fin l'âge d'or de la pornographie italienne. Une nouvelle ère débutait? Avec elle, une nouvelle vague de réalisateurs et de comédiens débarquait sur les écrans, l'arrivée également des productions vidéos. La transition se fera doucement. Durant une ou deux années encore metteurs en scène et acteurs de la première vague continueront à tourner, certains rencontreront ceux de la seconde avant de disparaitre, certains feront de la résistance à des fins uniquement alimentaires. Mario Bianchi fait partie de ceux ci. L'infatigable ou plutôt l'insatiable
Marina Frajese également. Marina i desideri di una nobildonna, littéralement Marina, désirs d'une bourgeoise, appartient à cette époque puisque tourné en 1986 sous la houlette de Bianchi.
Rien de très extraordinaire quant à l'histoire si on peut appeler cela une histoire. On le sait depuis longtemps les bourgeoises sont d'incroyables perverses jamais en manque d'idées pour tuer le temps en utilisant leur corps comme de juteuses sources d'inspiration. Marina, la bonne quarantaine, pourrait profiter de cette jolie journée ensoleillée dans sa luxueuse villa mais elle a un emploi du temps chargé. Marina est une putain bourgeoise et elle a des clients à satisfaire. Le premier a des fantasmes très spéciaux. Lors de jeux très particuliers
il devient son chien, un gros toutou qu'elle mène à la cravache, gronde comme le vilain chien qu'il est avant de lui donner la permission de s'occuper d'elle notamment lui téter le sein. Une fois son client satisfait Marina en retrouve un autre puis c'est au tour de son jeune cousin et sa fiancée auxquels se joint la bonne. Tout ce beau monde, clients compris, se retrouve ensuite au salon pour une très humide partouze. Qui a dit que les bourgeois n'étaient pas des gens très occupés? On comprend que Marina n'ait pas le temps de profiter de l'été avec un tel emploi du temps.
Rythmé par une horripilante bande originale composée d'une insupportable musique de cabaret et de thèmes italo-disco ringards Marina i desideri di una nobildonna est un hardcore traditionnel filmé avec un certain professionnalisme par le fils de Roberto Bianchi Montero visiblement rôdé à un genre dans lequel il a plongé depuis déjà quelques années pour des raisons purement financières, une manière de subsister, de survivre en continuant de poursuivre son rêve, faire du cinéma, même s'il avouait n'avoir jamais considéré le X comme du véritable cinéma. Il nous offre ici un hardcore sans surprise dont le scénario embryonnaire est un prétexte pour enchainer toute une série de scènes de sexe, à deux, à
quatre, à cinq... puisque Marina doit s'occuper des membres de sa famille (et de leur membre) les uns après les autres avant que tous ne se retrouvent au salon pour une grande réunion familiale où chacun va emboiter l'autre pour le plus grand bonheur de Marina. Fellations et cunnilingus sont les principales composantes de ce X "familial" pimenté de quelques sodomies. Il y a tout ce qu'il faut pour que l'amateur passe un bon et chaud moment mais le principal intérêt du film ce sont surtout ses quelques hardiesses au niveau des dialogues et sa petite trouvaille, du moins celle de Marina. En effet écouter Marina parler à son mari tenu en laisse comme à un véritable petit toutou est un régal auditif
gentiment trash. La voir le punir car il a fait popo sur le tapis et lui faire promettre de ne plus recommencer avant de lui donner le droit de s'occuper d'elle est simplement hilarant et nous rappelle qu'à cette époque encore le X transalpin aimait au combien jouer sur ces thèmes. Quant à la petite trouvaille de notre bourgeoise dévergondée c'est de recouvrir le sexe de ses partenaires d'une substance aphrodisiaque à base de miel nommée "Miel sauvage". Qui n'aime pas les gâteries au miel même si dans ce cas précis ça dégouline le long de la tige mais surtout ça doit coller! Marina, elle en tout cas, adore ça puisqu'elle finit même le récipient à califourchon sur les membres bien raides et poisseux de sa famille. Et comme
rien ne se perd le second petit plaisir de notre maitresse de maison délurée est de recueillir à la main le sperme sur le corps de chacun, le mettre dans un bol qu'elle offre ensuite à son mari-toutou qui s'en régalera! Sa récompense préférée!
Marina c'est bien entendu l'irremplaçable Marina Frajese toujours aussi gourmande et enjouée. Marina n'est plus de toute fraicheur, elle commence à forcir mais elle demeure la reine du genre. Dommage qu'elle ait eu la vilaine idée de s'épiler le sexe puisque ses poils sont ici en phase de repousse, ce qui n'est guère esthétique. A ses cotés on retrouve le séduisant Giuliano Rosati toujours aussi performant même si lui aussi commence à
s'empâter. On reconnaitra également Giancarlo Busmani et Herbert Hofer. Le mari, bedonnant et tonsuré, reste quant à lui non identifié.
Quant à la gente féminine hormis Marina, elle est représentée par deux fulgurantes comètes du X, Giusy Bella et Jacky Del Rio qui n'ont à leur actif que quatre autres films tournés entre 86 et 87, la plupart signés Bianchi.