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Champagner für zimmer 17

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Autres titres: Gatta pericolosa / Secret of a vice cop's wife / Kogamin Bilmedeji
Réal: Erwin C. Dietrich
Année: 1969
Origine: Allemagne / Italie / Suisse
Genre: Erotique
Durée: 70mn
Acteurs: Renate Larsen, Tamara Baroni, Herbert Fux, Thomas Reiner, Uschi Moser, Alexander Allerson, Elio Crovetto, Helmut Früchtenicht, Lothar Blumhagen, Othella Dallas, Erwin C. Dietrich, Wolfgang Draeger, Gerd Duwner, Max Eckard, Arne Elsholtz, Rita Engelmann, Toni Herbert, Gerd Martienzen, Ingrid van Bergen...

Résumé: La police criminelle enquête sur un réseau de prostitution qui se cacherait derrière les murs d'un salon de beauté. L'affaire se complique lorsqu'un des policiers découvre que la femme de l'inspecteur qui est chargé de l'enquête est une des prostituées mais également la maitresse du chef du réseau...

Producteur, scénariste, metteur en scène Erwin C. Dietrich donna à l'érotisme suisse des années 70 ses lettres de noblesse avec en quelques quinze ans de carrière (1967-1982) une quarantaine de films au titre plus élogieux et gourmands les uns que les autres. Collégiennes perverties, Je suis une groupie, La grande vadrouille du sexe, Porno baby, Les gourmandines, Gretchen sans uniformes, Le sexe au ventre, Les nièces... en sont quelques juteux exemples. Réalisé en 1969 Champagner für zimmer 17 (littéralement Champagne pour la chambre 17) fait partie de cette longue liste.
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La police criminelle de Münich doit démanteler un réseau de prostitution de luxe qui s'étend sur l'Europe. Un salon de beauté spécialisé dans les massages et les manucures, le salon Elisabeth, servirait de couverture. Les call-girls offrent leurs services à domicile, à l'hôtel (la chambre 17) ou au salon lors de soins très particuliers. L'inspecteur Hans Kossek est sur l'affaire et met sous surveillance le salon. Il y place même des micros. Les hôtesses sont en effet des call-girls mais impossible de trouver des preuves qui les incrimineraient même lorsque ses hommes se font passer pour des clients. C'est alors que l'un d'entre eux fait une découverte très gênante. La femme de Kossek, Uschi, serait une des prostituées du
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réseau et non une des moindres. Elle serait aussi la nouvelle petite amie du mystérieux chef du réseau. Tout se complique lorsque Eva, une des prostituées, est étranglée alors qu'elle était sur le point de révéler d'importantes informations à la police. Finalement un des hommes de Kossek découvre l'identité du chef. Il s'agirait du Dr Caspari. La police s'apprête à l'arrêter au moment où il va tuer sur une plage déserte la belle Ursula qui n'est autre que la femme de l'inspecteur.
Avec Champagner für zimmer 17 Erwin C. Dietrich s'essaie cette fois au giallo ou plutôt au krimi érotique avec cette histoire de prostitution à échelle européenne qui se cacherait
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derrière les murs d'un salon de beauté de luxe et sa fameuse chambre 17 où les call-girls reçoivent leurs riches messieurs (avec ou sans champagne). Malheureusement l'essai tombe très vite à l'eau tant le scénario est embryonnaire et la réalisation mollassonne. Autant dire qu'il ne se passe strictement rien durant tout le film qui rapidement donne l'impression désagréable de se répéter à l'infini, comme si on assistait en boucle aux mêmes scènes. Pendant les trois quart du film les filles entrent et sortent de la chambre, chacune leur tour, se présentent, font leur affaire et repartent. Qui a dit manque d'imagination? Comme pour combler la vacuité de l'histoire Dietrich l'assaisonne de deux
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longues séquences de danse indienne au beau milieu du salon, en pleine nuit. Etrange, un brin mystique certes mais on sent le remplissage et l'intrigue n'avance pas alors que déjà se profile la dernière partie du métrage. Certes la lenteur du récit est typique du krimi mais peut on parler de krimi lorsque l'enquête policière est aussi soporifique et inexistante. Elle se résume simplement à quelques bavardages dans un bureau étriqué entre les différents inspecteurs qui de temps en temps vont rendre visite aux filles sous couvert dans la fameuse chambre 17 pour récolter quelques informations. Ni plus ni moins. Le rythme est encore plus soporifique qu'un épisode de Derrick. C'est peu dire que d'avouer qu'on se sent
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délivré lorsque tombe le rideau sur ce salon de beauté, avec la nette impression d'avoir quelque peu perdu son temps. Tout se précipite lors des cinq dernières minutes avec la jolie scène de la plage où l'assassin attend la call-girl, lui fait l'amour, la tue en l'étouffant avec du sable avant de retourner son arme contre lui au moment où arrive (mollement) la police. Frustrant car la scène avait du potentiel mais surtout parce que le film est fini et qu'on cherche en vain un sens à cette histoire translucide d'une extrême minceur.
Que reste t-il donc au crédit de cette Chambre 17? Son érotisme! Voilà bien l'unique raison qui tiendra en éveil le spectateur et très certainement le seul intérêt du film. Les scènes de
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nu tant dorsal que frontal s'enchainent, les scènes de sexe sans être torrides sont assez osées, proche par instant du porno soft, et suffisamment explicites parfois pour provoquer un souffle de scandale en cette fin d'années 60 encore bien prude. L'amateur se régalera donc d'une distribution féminine cinq étoiles plus souvent nue qu'habillée comprenant quelques sexy starlettes de l'érotisme teuton et italien, notamment les bombes que furent la blonde Renate Larsen (Eva) et l'ex-modèle Tamara Baroni (Ursula) entourée d'une pléiade d'inconnues toutes plus ravissantes les unes que les autres. Moins de chance niveau distribution masculine constituée de vieux messieurs qui ont passé l'âge de faire fantasmer
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et de quelques moustachus quelconques. On notera cependant la présence de Herbert Fux (La marque du diable, Lady Frankenstein...) dans le rôle du tueur.
On retiendra du film sa très belle photographie qui met en valeur de très jolis et luxueux décors, outre le final une ou deux scènes assez réussies (le meurtre de Eva) et une partition lounge plutôt sympathique. Mais c'est malheureusement trop peu pour relever le niveau d'un film d'une simplicité puérile que seul son érotisme sauve de la léthargie. Champagner für zimmer 17 est une petite bande érotique plutôt anecdotique dans la longue filmographie de son auteur qui a fait bien plus osé et surtout trashouille. A regarder comme une simple petite curiosité.
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  • Par Éric Draven | lundi, 11 juillet 2022 | 18h19
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