I sopravvissuti della citta morta
Autres titres: Le temple du Dieu soleil / Ark of the sun god / Ark of the sun god: temple of hell
Réal: Antonio Margheriti
Année: 1983
Origine: Italie
Genre: aventures
Durée: 98mn
Acteurs: David Warbeck, John Steiner, Luciano Pigozzi, Susie Sudlow, Riccardo palacios, Achille Brugnini, Aytekin Akkaya...
Résumé: Rick Speer, voleur international, et sa compagne Carole se voient proposer par un jeune milliardaire la somme de 20000 livres pour retrouver le fameux sceptre de Gilgamesh caché au fond d'un temple niché au coeur des Cappadoce. Accompagné d'un vieux baroudeur et d'un marchand aventurier, ils partent avec Rick à la recherche du temple. Mais un sheik ambitieux et cupide se lance à leur trousse. C'est le début d'une longue expédition pleine de péripéties...
Avec Les aventuriers du cobra d'or dont il constitue à sa manière une sorte de suite, I sopravvissuti della città morta réalisé une fois de plus par Antonio Margheriti fait partie de la série des ersartzs italiens des Aventuriers de l'arche perdue dont il reprend la trame essentielle transposée cette fois en Turquie.
On est une fois de plus face à un téméraire aventurier en quête d'un trésor ancestral enfoui dans les profondeurs d'un temple infesté d'araignées, de serpents et truffé de pièges mortels. Margheriti ne donne guère dans l'originalité mais comme d'accoutumée ces nouvelles aventures fort distrayantes se laissent regarder avec un plaisir non dissimulé.
Mené tambour battant, I sopravvissuti della citta morta retitré pour sa tardive sortie en France Le temple du Dieu soleil privilégie l'action, omniprésente d'un bout à l'autre du métrage, ne laissant jamais au spectateur le temps de s'ennuyer un seul instant. Margheriti nous entraine dans les ruelles et échoppes d'Istanbul au détour desquelles se tapissent de bien dangereux malfrats toujours prêts à attaquer nos héros le temps de courses-poursuites haletantes.
C'est durant la seconde partie du film qu'on découvrira le fameux temple du titre quelque part caché dans les paysages désertiques des Cappadoce et que commencera la quête du sceptre magique détenu par la momie maudite. Cette deuxième partie est de loin la plus distrayante, riche en rebondissements même si Margheriti a recours aux grosses ficelles du genre qu'il utilise consciencieusement. Serpents, araignées, lave en fusion, éboulements et courses contre la montre sont donc au programme jusqu'à la destruction finale du temple.
Que pourrait on reprocher au film hormis ce manque d'originalité auquel Margheriti aurait pu facilement remédier au vu de son talent? Peut être la grisaille de la photographie. Le film semble avoir été tourné en morte saison car il manque cruellement à ce Temple du Dieu soleil ce fameux soleil promis dans le titre. Margheriti ne profite guère des décors naturels et c'est une Turquie plutôt terne qu'il nous présente loin des images cartes-postales traditionnelles qu'il aurait été plaisant de redécouvrir ici. Istanbul semble avoir perdu de sa magie orientale au détriment de rues grises et sales écrasées par un ciel tout aussi gris. Restent alors les paysages des Cappadoce pour illuminer notre écran.
David Warbeck, égal à lui même, incarne avec ce flegme qui le caractérise ce clone d'Indiana Jones déterminé aux cotés de John Steiner, Luciano Pigozzi et Susie Sudlow. Au final, malgré ses défauts, Le temple du dieu soleil est un fort honnête divertissement à l'américaine comme Margheriti a souvent su en offrir.