Die Todesgöttin des Liebescamps
Autres titres: Love camp / Divine Emanuelle / Love cult
Réal: Christian Anders
Année: 1981
Origine: Grèce / Allemagne
Genre: Erotique
Durée: 88mn
Acteurs: Laura Gemser, Christain Anders, Gabriele Tinti, Simone Brahmann, Sascha Borysenko, Bob Burrows, Maximilian Wolters, Veronika Scheker...
Résumé: Une étrange secte, Les Enfants de la lumière, s'est installée prés d'un village grec. Elle est dirigée par une sublime femme The divine One et son étrange gourou, un play boy blond aux yeux océan. La secte prone l'amour libre, chacun des membres appartenant à tout le monde. Le mariage y est interdit ainsi que les sentiments. Si la loi de la Divine n'interdit pas de quitter la secte, ceux qui s'y tentent sont assassinés par l'impressionnant garde de la Divine. Un espion s'est pourtant infiltré dans la secte...
Etrange cette production allemande tournée en Grèce qui d'Emanuelle n'a que le nom. Si l'histoire n'a aucun interet et que la coucher sur écrit lui donne un certain attrait, il n'en est rien sur l'écran. Ce Love camp est d'un total ennui et appartient à ce type de productions fauchées qui cachent leur inutilité et leur pauvreté derrière une suite de scènes de sexe sans imagination. Le problème est qu'ici ce manque d'imagination atteint des profondeurs abyssales.
Si les séquences exterieures sont tournées dans un petit village de vacances grec offrant l'espace d'un instant une beauté toute relative de cartes postales, le reste du film est d'une laideur repoussante.
L'intérieur de la secte est composé d'un unique décor en carton multicolore semblant droit sorti d'un décor pour la pièce de théatre annuelle d'une école maternelle soit une unique fausse fenêtre, un mur en papier violet et un logo en lettre carton. La salle de prière et la salle d'amour de la Divine ne sont guère plus attrayantes, minuscule cabinet recouvert d'un tapis en poil fluo et trois coussins multicolores qui semblent provenir d'un bazar local. Cette impression carton est renforcée par ces fausses cases en paille qui donnent sur des palmiers en plastique et de fausses touffes d'herbe dés qu'une porte s'entrouvre afin de donner l'illusion d'un extérieur idyllique.
Le reste du film est à l'avenant. Les scènes de sexe d'un soft déprimant jouées par une ribambelle d'acteurs moustachus qui gardent leurs chaussettes et de fadasses blondes à la fesse tombante frusteront le coquin le moins endurci alors que les rares scènes d'action, soit une micro poursuite ou un meurtre repétitif, semblent être tournées au ralenti. On se contente donc de jeter par dessus une falaise les impudents osant quitter la secte.
Le jeu des acteurs y est catastrophique, leur coté théatral renforçant cette impression d'amateurisme. On frise cette fois la série Z bon enfant dont le rire provient du ridicule de l'ensemble, un ridicule ensoleillé certes et bercé par de bien amusantes danses et un hymne entêtant qui nous trotte dans la tête bien des heures après le mot FIN. Voilà peut être le danger de cette secte!
On évitera de parler de dialogues ici par charité surtout mais on évoquera le seul élément interessant de cette série erotico-carton, la présence de Laura Gemser dans la peau de la Divine prise entre ses désirs interdits et les lois qu'elle a instauré au sein de sa secte. Laura y est divine (!) comme à son accoutumée mais ne se dévoile que peu cette fois, trouvant un de ses rôles les plus ininteressants et ratés de sa carrière.
A ses cotés l'incontournable Gabriele Tinti incarne l'espion et une tribu d'acteurs plus repoussants les uns que les autres dont le réalisateur lui même, Christian Anders, en gourou sosie de Clo-Clo tout en toge, slip noir et sabot ainsi qu'une une brute épaisse, sorte de viking en slip peau de bête roulant des yeux de morue tout en poussant des grognements supposés érotiques mais plus proches de l'hippopotame en rut.
On n'oubliera pas un nain noir inutile mais heureusement muet et une pauvre poupée milliardaire autour de laquelle le scénario devait tourner mais qu'on oublie au fil du temps pour mieux la faire resurgir en fin de film afin d'y trouver une conclusion qui met aussi fin à la vision de ce ratage pseudo érotique teuton où érotisme rime avec nihilisme.
Si les séquences exterieures sont tournées dans un petit village de vacances grec offrant l'espace d'un instant une beauté toute relative de cartes postales, le reste du film est d'une laideur repoussante.
L'intérieur de la secte est composé d'un unique décor en carton multicolore semblant droit sorti d'un décor pour la pièce de théatre annuelle d'une école maternelle soit une unique fausse fenêtre, un mur en papier violet et un logo en lettre carton. La salle de prière et la salle d'amour de la Divine ne sont guère plus attrayantes, minuscule cabinet recouvert d'un tapis en poil fluo et trois coussins multicolores qui semblent provenir d'un bazar local. Cette impression carton est renforcée par ces fausses cases en paille qui donnent sur des palmiers en plastique et de fausses touffes d'herbe dés qu'une porte s'entrouvre afin de donner l'illusion d'un extérieur idyllique.
Le reste du film est à l'avenant. Les scènes de sexe d'un soft déprimant jouées par une ribambelle d'acteurs moustachus qui gardent leurs chaussettes et de fadasses blondes à la fesse tombante frusteront le coquin le moins endurci alors que les rares scènes d'action, soit une micro poursuite ou un meurtre repétitif, semblent être tournées au ralenti. On se contente donc de jeter par dessus une falaise les impudents osant quitter la secte.
Le jeu des acteurs y est catastrophique, leur coté théatral renforçant cette impression d'amateurisme. On frise cette fois la série Z bon enfant dont le rire provient du ridicule de l'ensemble, un ridicule ensoleillé certes et bercé par de bien amusantes danses et un hymne entêtant qui nous trotte dans la tête bien des heures après le mot FIN. Voilà peut être le danger de cette secte!
On évitera de parler de dialogues ici par charité surtout mais on évoquera le seul élément interessant de cette série erotico-carton, la présence de Laura Gemser dans la peau de la Divine prise entre ses désirs interdits et les lois qu'elle a instauré au sein de sa secte. Laura y est divine (!) comme à son accoutumée mais ne se dévoile que peu cette fois, trouvant un de ses rôles les plus ininteressants et ratés de sa carrière.
A ses cotés l'incontournable Gabriele Tinti incarne l'espion et une tribu d'acteurs plus repoussants les uns que les autres dont le réalisateur lui même, Christian Anders, en gourou sosie de Clo-Clo tout en toge, slip noir et sabot ainsi qu'une une brute épaisse, sorte de viking en slip peau de bête roulant des yeux de morue tout en poussant des grognements supposés érotiques mais plus proches de l'hippopotame en rut.
On n'oubliera pas un nain noir inutile mais heureusement muet et une pauvre poupée milliardaire autour de laquelle le scénario devait tourner mais qu'on oublie au fil du temps pour mieux la faire resurgir en fin de film afin d'y trouver une conclusion qui met aussi fin à la vision de ce ratage pseudo érotique teuton où érotisme rime avec nihilisme.