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Aenigma


Autres titres:
Real: Lucio Fulci
Année: 1987
Origine: Italie
Genre: Horreur
Durée: 90mn
Acteurs: Jared Martin, Lara Naszinsky, Ulli Reinthaler, Sophie D'Aulan, Jennifer Naud, Milijana Zirojevic, Kathy Wise...

Résumé: Suite à une mauvaise plaisanterie de ses camarades, la jeune Cathy est victime d'un grave accident qui la plonge dans un profond coma. L'établissement scolaire dont elle faisait partie va se retrouver au coeur d'une série de meurtres aussi effroyables que mystérieux. En fait, la jeune fille se sert d'Eva, une nouvelle élève, pour se venger par télépathie...

Où donc est passé celui qu'on surnomma le poète du macabre? Telle est la triste contestation après la vision de film. Maître incontesté de l'horreur à l'italienne au début des années 80, Fulci n'est ici plus que l'ombre de lui même. Tourné en 1987, Aenigma est le premier film d'une longue série d'inepties qu'il allait tourner avant de nous quitter tragiquement, sans jamais se renouveler ni jamais retrouver sa splendeur passée, cette griffe si particulière, sublime peintre de la Mort qu'il était.
Dés les premières minutes, on semble assister à une énième mouture d'un quelconque slasher adolescent américain dont la version française aggrave encore plus la médiocrité. La suite n'est qu'un fade démarquage de film tels que Patrick ou Carrie, interprété par une brochette d'acteurs aussi transparents que hideux, à l'image du scénario.
Un zeste de gore demeure, faisant un instant illusion. cela nous rappelle que Fulci fut jadis un brillant représentant du genre. Ici, la platitude de la mise en scène et la mollesse de l'histoire font presque immédiatement retomber les effets choc, notamment la séquence où une victime se voit dévorée par une myriade d'escargots, et ainsi fermer l'unique oeil du spectateur resté ouvert!
Demeure la trés belle séquence de la statue vivante, vision onirique, quasi surréaliste où on retrouve le temps de quelques secondes la patte magistrale de Fulci. Mais c'est bien peu de chose par rapport à ce que le maestro aurait pu faire et surtout donner à son public.
Fulci a toujours divisé le public et continue encore de diviser, Aenigma trouvant étrangement ses ardents défenseurs au même titre que son disco-giallo qu'il tournera par la suite, le tout aussi faible Murderock. Ceci prouve au moins que le réalisateur ne laisse personne indifférent.
Gilbert Bécaud chantait " il est mort le poète", avec ce film, Fulci nous prouve, à nous véritables fans de la seule et vraie grande époque, qu'il avait tristement raison.

  • Par Éric Draven | mercredi, 29 avril 2009 | 16h42
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« La sorella di Ursula Flesh for Frankenstein »

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