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Warrior of the lost world

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Autres titres: I predatori dell'anno omega / Le chevalier du monde perdu / Mad rider / Il giustiziere della terra perduta / The executioner of the lost earth / Raiders of the omega year
Real: David Worth
Année: 1983
Origine: Italie
Genre: Post nuke
Durée: 92mn
Acteurs: Robert Ginty, Persis Khambatta, Fred Williamson, Donald Pleasance, Harrisson Muller Jr, Laura Nucci, Philipp Dallas, Vinicio Ricchi, Geretta Geretta, Consuelo Marcaccini, Daniel Stephen...

Résumé: Dans un monde post-apocalyptique, un énigmatique motard appelé Le chevalier chevauche sa moto dotée de paroles le long des routes. Il arrive alors dans une étrange région appelée Omega. Il doit faire face aux redoutables guerriers du terrible Prossor, un dictateur qui fait régner la terreur. Au cours de l'affrontement le chevalier percute une falaise et perd connaissance. A son réveil, il se retrouve dans un temple ou il reçoit pour mission de retrouver le Professeur Mc Wayne que Prossor détient prisonnier....

Si Le chevalier du monde perdu s'inscrit dans la lignée des post-nuke italiens, sous genre alors très en vogue il relève surtout du degré zéro puisqu'il s'agit là d'un des pires exemples de ce sous genre. La rumeur voudrait que son réalisateur David Worth, un américain à qui on dut par la suite bon nombre de petites séries B d'action et de karaté mais également Shark attack 2 et 3, ait été sommé d'imaginer le scénario du film à partir de l'affiche, au demeurant superbe. Au vu du résultat, Worth n'a guère été inspiré.
Filmé dans une quelconque zone industrielle aux abords de Rome pour un budget affreusement ridicule, le film est à la fois hilarant et particulièrement navrant. Si la séquence d'ouverture à la Mad Max, filmée caméra au ras du bitume, fait le temps d'un court instant illusion, les espoirs s'envolent bien vite. On suit dés lors, les péripéties farfelues d'un chevalier des temps futurs qui a troqué sa monture pour une moto parlante qui évoque la célèbre voiture de David Hasselhoff dans K 2000. Malheureusement, la ressemblance s'arrête là puisque la moto, kitée de façon ridicule, n'en a aucunement le prestige et n'a de cesse de lancer à tout-va des jeux de mots puérils qui frisent le plus souvent la débilité profonde et des insultes très peu recherchées qui très vite deviennent insupportables.
Pour le reste, on a droit à une succession ennuyante des clichés les plus ringards de la S.F des années 80. On oubliera les dialogues d'une sidérante bêtise qui déclencheront chez le spectateur consterné des éclats de rires salvateurs. La pauvreté du budget ne donne même pas à Worth la possibilité de rendre crédible un tant soit peu son décor et surtout ses véhicules futuristes, réduits à quelques petites motos vaguement décorées et une poignée de voitures ramenées d'une casse que les accessoiristes ont vaguement orné de pointes en plastique.
Quelques poursuites et quelques explications abracadabrantes à tout ce vide pelliculaire viennent servir une action qui tourne au ralenti.
L'interprétation est parfaitement inexistante avec en tête l'ineffable Robert Ginty, le chevalier fadasse du titre au brushing parfait qui les trois quart du métrage passe son temps à converser avec sa mini-cylindrée. A ses cotés, la regrettée Persis Khambatta, ex-Miss Inde 1965, semble regretter le temps où elle arpentait les vaisseaux de Star Trek 3. Quant à Donald Pleasance, hagard, s'il est censé incarner le méchant tout en latex noir, il semble surtout se demander ce qu'il est venu faire dans cet apocalypse pelliculaire. Certains se réjouiront de la présence de Fred Williamson qui fait une apparition peu remarquable.
Le chevalier du monde perdu ressemble à une totale improvisation et c'est bel et bien ce qu'est le film qui aura très vite raison des plus résistants.

  • Par Éric Draven | lundi, 19 juillet 2010 | 14h28
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  • CatégorieLes films

« Ecco lingua d'argento Le lunghe notti della gestapo »

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