I Giorni dell'inferno
Autres titres: Days of hell / Rush 3 / Afghanistan connection / Les guerriers de l'enfer / Les diables de guerre
Réal: Tonino Ricci
Année: 1986
Origine: Italie
Genre: Aventures / Guerre
Durée: 89mn
Acteurs: Bruno Minniti, Werner Pochath, Howard Ross, Ottoviano Dell'Acqua, Kiwako Hirada, Lawrence Richmond, Stelio Candeli...
Résumé: Un groupe de mercenaires part pour l'Afghanistan afin de délivrer un groupe d'otages américains retenus prisonniers par de dangereux guerillos...
Sorti en France en video sous le titre trompeur de Rush 3, I giorni dell'inferno n'a pourtant aucun rapport avec les deux post nukes qu'avait signé le réalisateur deux ans auparavant. Si on y retrouve son acteur fétiche, Bruno Minniti toujours caché derrière son pseudonyme anglosaxon Conrad Nichols, il s'agit cette fois d'un petit film de guerre comme il s'en tournait alors en Italie s'inspirant plus ou moins directement de Rambo et autre Platoon. Cela donnait parfois d'agréables petites séries comme celles réalisées par Margheriti mais également un lot de ringardises comme Blood commando de Tonino Valerii.
On pouvait craindre le pire face à ce nouvel essai de Tonino Ricci car si on voulait trouver un point commun entre la plupart de ses films ce serait bien l'ineptie. Force est de constater que toute régle a son exception et Rush 3 pourrait bien faire partie des oeuvres les moins ennuyeuses réalisateur. Certes on reste dans le cadre d'un cinéma de genre bas de gamme mais pour une fois, Ricci a su insuffler à son film ce qui fait tant défaut à ses autres tentatives, un certain souffle et surtout donner du rythme à cette aventure.
Ricci nous invite cette fois à suivre les péripéties d'un groupe de mercenaires partis en Afghanistan délivrer un groupe d'otages américains retenus prisonniers par des guerilleros. Sans réel temps mort, I giorni dell'inferno connu chez nous sous de nombreux titres vidéos, possède un réel sens du rythme et de l'action d'un bout à l'autre de ces 89 minutes et parvient à retenir l'attention du spectateur ce qui avec Ricci n'est jamais gagné. Combats, poursuites, explosions, attaques aériennes ou sur terre, Ricci déploie toute l'artillerie du genre avec un certain bonheur et surtout une certaine conviction. Délaissant le coté statique de ses précédentes oeuvrettes, il parvient enfin semble t'il à manier sa caméra qui se fait mobile et agile, suivant de prés le rythme de cette histoire somme toute classique.
Le scénario n'est guère original encore moins cohérent mais dans ce type d'oeuvre ce n'est certainement pas cela que le spectateur recherche en priorité. L'Afghanistan de Ricci ressemble à quelques terrains vagues et espaces montagneux des régions romaines, on a un peu de mal à croire à cette histoire mais Rush 3 se laisse regarder sans mal avec un petit plaisir coupable. Ricci assaisonne l'ensemble d'un tout gentil brin d'humanisme à travers les personnages de Samantha et du jeune afghan respectivement interprété par Kiwoko Harada et Lawrence Richmond.
Bruno Minniti reste malheureusement égal à lui même, sorte de Barbie boy dont le jeu d'acteur n'égal que son sourire carnassier. S'il est un peu difficile de croire à son personnage de mercenaire la présence de Howard Ross, Werner Pochath et Ottaviano Dell'Acqua rehausse la transparence et la rigidité de son interprétation.
De la poussière, de la sueur, du feu et du fer, un peu de sang, beaucoup d'action et de situations convenues, l'amateur d'un certain cinéma de genre transalpin n'en demande pas plus pour combler ses douces attentes de bissophile averti.. ou de simple novice.
On pouvait craindre le pire face à ce nouvel essai de Tonino Ricci car si on voulait trouver un point commun entre la plupart de ses films ce serait bien l'ineptie. Force est de constater que toute régle a son exception et Rush 3 pourrait bien faire partie des oeuvres les moins ennuyeuses réalisateur. Certes on reste dans le cadre d'un cinéma de genre bas de gamme mais pour une fois, Ricci a su insuffler à son film ce qui fait tant défaut à ses autres tentatives, un certain souffle et surtout donner du rythme à cette aventure.
Ricci nous invite cette fois à suivre les péripéties d'un groupe de mercenaires partis en Afghanistan délivrer un groupe d'otages américains retenus prisonniers par des guerilleros. Sans réel temps mort, I giorni dell'inferno connu chez nous sous de nombreux titres vidéos, possède un réel sens du rythme et de l'action d'un bout à l'autre de ces 89 minutes et parvient à retenir l'attention du spectateur ce qui avec Ricci n'est jamais gagné. Combats, poursuites, explosions, attaques aériennes ou sur terre, Ricci déploie toute l'artillerie du genre avec un certain bonheur et surtout une certaine conviction. Délaissant le coté statique de ses précédentes oeuvrettes, il parvient enfin semble t'il à manier sa caméra qui se fait mobile et agile, suivant de prés le rythme de cette histoire somme toute classique.
Le scénario n'est guère original encore moins cohérent mais dans ce type d'oeuvre ce n'est certainement pas cela que le spectateur recherche en priorité. L'Afghanistan de Ricci ressemble à quelques terrains vagues et espaces montagneux des régions romaines, on a un peu de mal à croire à cette histoire mais Rush 3 se laisse regarder sans mal avec un petit plaisir coupable. Ricci assaisonne l'ensemble d'un tout gentil brin d'humanisme à travers les personnages de Samantha et du jeune afghan respectivement interprété par Kiwoko Harada et Lawrence Richmond.
Bruno Minniti reste malheureusement égal à lui même, sorte de Barbie boy dont le jeu d'acteur n'égal que son sourire carnassier. S'il est un peu difficile de croire à son personnage de mercenaire la présence de Howard Ross, Werner Pochath et Ottaviano Dell'Acqua rehausse la transparence et la rigidité de son interprétation.
De la poussière, de la sueur, du feu et du fer, un peu de sang, beaucoup d'action et de situations convenues, l'amateur d'un certain cinéma de genre transalpin n'en demande pas plus pour combler ses douces attentes de bissophile averti.. ou de simple novice.