La donna nel mondo
Autres titres: Women of the world / La femme dans le monde
Réal: Gualtiero Jacopetti / Franco Prosperi / Paola Cavara
Année: 1963
Origine: Italie
Genre: Mondo
Durée: 107mn
Acteurs: Peter Ustinov ( Le narrateur)
Résumé: Les réalisateurs nous entrainent dans un tour du monde sur les cinq continents pour nous proposer une étude sur la femme, sa place, sa condition, ses fonctions au sein de notre société dite civilisée mais également au coeur de societés dites primitives...
Rendus célèbres par Mondo Cane et Mondo cane 2, surnommés les pères du mondo italien, Gualtiero Jacopetti et Franco Prosperi aidés ici de Paolo Cavara, mettent en oeuvre cette pure distraction aujourd'hui obsolète qu'est Women of the world.
Après le choc que fut Mondo cane à sa sortie en 1962 et Mondo cane 2 en 1963, il est certain que ce nouveau mondo était une véritable bouffée d'air. Les réalisateurs nous proposent cette fois une étude de la femme à travers le monde, sa condition, sa place, ses fonctions au sein de diverses sociétés qu'elles soient primitives ou dites civilisées.
Voilà donc un voyage sur les cinq continents qui tente de nous faire découvrir la femme sous toutes ses diverses facettes dans un montage typiquement mondo, le mondo éthnique ici. Si cette fois on ne joue pas la carte du sensationnel et de l'odieux mais au détriment d'une certaine légéreté et d'un humour parfois noir - mondo oblige- on retrouve tout de même cet aspect douteux et hypocrite inhérent à ce type d'oeuvres d'exploitation notamment lors de certaines séquences et commentaires.
Ainsi l'homosexualité est montrée sous son jour le plus ridicule et le moins gratifiant à travers un groupe de travestis tentant d'être le plus féminins possible mais ne sont que grotesques et pitoyables dans la caricature. Si la femme parvient toujours à exprimer sa féminité, la part de féminité de l'homme ne peut être que grotesque quelque soit l'effort effectué du moins en Europe. En Papouasie, tout y est fort différent nous dit on. Il existe des villages d'homosexuels- les amours gay sont apellées Amitiés particulières- où l'homme passe ses journées à se maquiller et prendre soin de lui avec grâce et savoir-faire tandis que les femmes travaillent d'arrache-pied aux champs et aux labours. Où est donc la normalité?
Pour le reste, Women of the world aime caresser les bikinis toujours avec pudeur et filmer une jupe qui virevolte, trainer sur la Croisette en traquant la starlette choucroutée ou sur les plages de St Tropez en quête de jeunes filles insouciantes dorant au soleil. On visite la Suède et ses auto-stoppeuses jouant du pouce au bord des routes, un campus universitaire et ses étudiantes, des asiatiques se baignant nues sous leur T.shirt, des femmes soldats en Israël ou fliquettes aux USA, des vahinés dansant sous les palmiers alors que la prostituée danse elle sur le béton, des femmes cow boys ou celles qui ont recours à la chirurgie esthétique en ignorant ses ravages. On soupçonne là quelques fakes notamment ces visages brulés et pelés, orange fluo, trés peu convaincants et surtout risibles, sorte de purée de caviar qui leur recouvre la face... le tout sur bercé par une musique guillerette signée Riz Ortolani et Nino Oliveiro.
On n'évitera pas l'inévitable plan d'animal entrain de mourir, ici une éléphante de mer agonisant sur la plage sous l'oeil impassible de pêcheurs qui n'attendent que sa mort.
Commenté par Peter Ustinov dans sa version anglaise, Women of the world est un de ces mondo typiques années 60 plutôt inutile qui s'il n'ennuie pas fera sourire voire beaucoup rire.
Après le choc que fut Mondo cane à sa sortie en 1962 et Mondo cane 2 en 1963, il est certain que ce nouveau mondo était une véritable bouffée d'air. Les réalisateurs nous proposent cette fois une étude de la femme à travers le monde, sa condition, sa place, ses fonctions au sein de diverses sociétés qu'elles soient primitives ou dites civilisées.
Voilà donc un voyage sur les cinq continents qui tente de nous faire découvrir la femme sous toutes ses diverses facettes dans un montage typiquement mondo, le mondo éthnique ici. Si cette fois on ne joue pas la carte du sensationnel et de l'odieux mais au détriment d'une certaine légéreté et d'un humour parfois noir - mondo oblige- on retrouve tout de même cet aspect douteux et hypocrite inhérent à ce type d'oeuvres d'exploitation notamment lors de certaines séquences et commentaires.
Ainsi l'homosexualité est montrée sous son jour le plus ridicule et le moins gratifiant à travers un groupe de travestis tentant d'être le plus féminins possible mais ne sont que grotesques et pitoyables dans la caricature. Si la femme parvient toujours à exprimer sa féminité, la part de féminité de l'homme ne peut être que grotesque quelque soit l'effort effectué du moins en Europe. En Papouasie, tout y est fort différent nous dit on. Il existe des villages d'homosexuels- les amours gay sont apellées Amitiés particulières- où l'homme passe ses journées à se maquiller et prendre soin de lui avec grâce et savoir-faire tandis que les femmes travaillent d'arrache-pied aux champs et aux labours. Où est donc la normalité?
Pour le reste, Women of the world aime caresser les bikinis toujours avec pudeur et filmer une jupe qui virevolte, trainer sur la Croisette en traquant la starlette choucroutée ou sur les plages de St Tropez en quête de jeunes filles insouciantes dorant au soleil. On visite la Suède et ses auto-stoppeuses jouant du pouce au bord des routes, un campus universitaire et ses étudiantes, des asiatiques se baignant nues sous leur T.shirt, des femmes soldats en Israël ou fliquettes aux USA, des vahinés dansant sous les palmiers alors que la prostituée danse elle sur le béton, des femmes cow boys ou celles qui ont recours à la chirurgie esthétique en ignorant ses ravages. On soupçonne là quelques fakes notamment ces visages brulés et pelés, orange fluo, trés peu convaincants et surtout risibles, sorte de purée de caviar qui leur recouvre la face... le tout sur bercé par une musique guillerette signée Riz Ortolani et Nino Oliveiro.
On n'évitera pas l'inévitable plan d'animal entrain de mourir, ici une éléphante de mer agonisant sur la plage sous l'oeil impassible de pêcheurs qui n'attendent que sa mort.
Commenté par Peter Ustinov dans sa version anglaise, Women of the world est un de ces mondo typiques années 60 plutôt inutile qui s'il n'ennuie pas fera sourire voire beaucoup rire.