Deadly weapon
Autres titres: Le jeu du tueur
Réal: Michael Miner
Année: 1989
Origine: USA
Genre: SF
Durée: 90mn
Acteurs: Rodney Eastman, Susan Blu, Gary Frank, Adam G., Michael Hennessey, Michael Horse, Richard Steven Horvitz, Sasha Jenson...
Résumé: Le jeune Zach est un adolescent marginal souffre douleur de ses camarades d'école, de ses professeurs mais aussi de son beau-père alcoolique qui le frappe à la batte. Afin d'oublier ses malheurs il se réfugie dans un monde imaginaire rempli d'extra-terrestres. Un jour, il découvre une arme surpuissante perdue par l'armée. Se sentant enfin fort, il va pouvoir se venger de ceux qui lui ont fait du mal. Pourchassé par l'armée, il devient l'ennemi à tuer...
Deadly weapon, inédit en salles chez nous, fut au départ annoncé comme une suite au film de Michael Rae Laserblast. Mais la chute de la firme Empire mit un terme au projet.
Deadly weapon même s'il reprend quelque peu l'histoire de Laserblast, un jeune garçon rejeté des autres trouve une arme surpuissante appartenant à l'armée, ne lui est donc en rien une séquelle.
Réalisé par Michael Miner, scénariste de Robocop, Le jeu du tueur fait partie de ces films de SF à tout petit budget qui fleurissaient dans les années 80, souvent destinés à la production video.
A budget réduit, film réduit, voilà un film dont la seule ambition est de distraire avec le peu de moyens dont il dispose. Miner reprend ici la trame récurrente à une vague de films de SF qui virent le jour dans les années 80, celui de la pauvre victime traquée par l'armée. Ce n'est cette fois ni un robot comme pour Short-circuit ou DARYL ni un extra-terrestre comme dans E.T, juste un malheureux adolescent épris de SF que tout le monde rejette et dont le seul refuge est le monde imaginaire dans lequel il se réfugie et vit sa vie. Une arme thermo-nucleaire portable que l'armée a perdu lors d'un transport va faire de lui le héros qu'il a toujours voulu être jusqu'au tragique dénouement.
Et il n'y a pas que le dénouement qui ici est tragique, toute la vie de Zach l'est. Ce qui frappe le plus dans Deadly weapon est la noirceur dont Miner fait en effet preuve. Notre monde est pourri semble t'il vouloir dire et ces personnages sont tous plus detestables les uns que les autres, tout stéreotypés soient ils. Il détruit l'unité familiale avec un père en prison, une mère indigne, une soeur débauchée et un beau père alcoolique et violent, véritable brute qui n'hésite pas à tuer d'un coup de batte le chien de Zach avant de tenter de le tuer à son tour. L'école est dépeinte sous un jour tout aussi detestable par le biais d'une professeur coincée et d'un principal borgne qui écrase les doigts de ses élèves et les fessent sans parler des camarades de classes de Zach, tous plus idiots et méchants les uns que les autres, passant leur temps à le frapper. La police est veule, le prêtre ne sait que prononcer des sermons et les médias sont montrés comme des interessés pou qui seul compte l'argent. Quant à l'armée, elle est comme d'habitude montrée comme une machine impitoyable menée par une bande d'idiots en uniformes.
C'est dans cet univers que Zach va devoir se battre aux cotés de Shirley, la seule en ce bas monde qui le comprenne. Zach, c'est un peu la douceur dans un monde de brutes, le rêve. Interessant donc mais dommage que le film ne suive pas.
Deadly weapon ne dépasse jamais le stade de petite série B adolescente où chacun joue la caricature qu'il doit jouer en accumulant tous les poncifs du genre. On cabotine, on s'amuse, on ne se prend guère au sérieux et certaines séquences ne peuvent que faire sourire. Les personnages sont tous haïssables et pathétiques, les talents de comédien des acteurs restant surtout à démontrer.
Le scénario est des plus improbables, rempli d'incohérences grossières et devient bien incroyable lorsque l'armée, soit une poignée de pantins en uniformes et trois jeeps, fait face à un pauvre adolescent. Il est regrettable que Miner n'ait pas réussi par manque de moyens à donner plus de conviction et surtout de vie à cet univers, Deadly weapon oscillant sans cesse entre un certain sérieux et le plus parfait cabotinage, entre série B et totale série Z notamment lors de la scéne où Zach retient prisionnier ses otages, scotchés à un flipper, dans une salle de jeu.
Les effets spéciaux tout crédibles soient ils se contentent d'une accumulation d'explosions et d'un puissant rayon thermique mais on appréciera le final et sa photographie donnant aux champs un coté surréaliste comme si le rêve de Zach se réalisait.
C'est d'ailleurs ce final qui ici est le plus interessant, donnant une certaine émotion au personnage de Zach tout pathétique soit il, victime d'une société où la marginalité et la différence n'a pas sa place. Rêve et réalité se confondent alors dans sa tête pour mieux l'emporter dans la mort, ses étoiles qui lui étaient si chères, celles que lui avait peintes sur le visage sa seule amie.
Jusqu'au bout, Miner a joué la carte de la noirceur et c'est sur un no happy end que se concluera cette petite série B rythmée par une bande musicale trés rock FM
On retiendra de Deadly weapon essentiellement deux prestations, celle du beau-père violant alcoolique et celle de son principal héros joué par le jeune Rodney Eastman sorti des griffes de Freddy 3. Rodney y tire son épingle du jeu de belle façon notamment dans les scènes finales même si son jeu parfois gauche n'est guère aidé par une réalisation fade et un scénario hésitant.
Gentille distraction, Le jeu du tueur se laisse donc voir sans réel déplaisir, un passe-temps sur le pouce totalement fauché vite consommé vite oublié.
Deadly weapon même s'il reprend quelque peu l'histoire de Laserblast, un jeune garçon rejeté des autres trouve une arme surpuissante appartenant à l'armée, ne lui est donc en rien une séquelle.
Réalisé par Michael Miner, scénariste de Robocop, Le jeu du tueur fait partie de ces films de SF à tout petit budget qui fleurissaient dans les années 80, souvent destinés à la production video.
A budget réduit, film réduit, voilà un film dont la seule ambition est de distraire avec le peu de moyens dont il dispose. Miner reprend ici la trame récurrente à une vague de films de SF qui virent le jour dans les années 80, celui de la pauvre victime traquée par l'armée. Ce n'est cette fois ni un robot comme pour Short-circuit ou DARYL ni un extra-terrestre comme dans E.T, juste un malheureux adolescent épris de SF que tout le monde rejette et dont le seul refuge est le monde imaginaire dans lequel il se réfugie et vit sa vie. Une arme thermo-nucleaire portable que l'armée a perdu lors d'un transport va faire de lui le héros qu'il a toujours voulu être jusqu'au tragique dénouement.
Et il n'y a pas que le dénouement qui ici est tragique, toute la vie de Zach l'est. Ce qui frappe le plus dans Deadly weapon est la noirceur dont Miner fait en effet preuve. Notre monde est pourri semble t'il vouloir dire et ces personnages sont tous plus detestables les uns que les autres, tout stéreotypés soient ils. Il détruit l'unité familiale avec un père en prison, une mère indigne, une soeur débauchée et un beau père alcoolique et violent, véritable brute qui n'hésite pas à tuer d'un coup de batte le chien de Zach avant de tenter de le tuer à son tour. L'école est dépeinte sous un jour tout aussi detestable par le biais d'une professeur coincée et d'un principal borgne qui écrase les doigts de ses élèves et les fessent sans parler des camarades de classes de Zach, tous plus idiots et méchants les uns que les autres, passant leur temps à le frapper. La police est veule, le prêtre ne sait que prononcer des sermons et les médias sont montrés comme des interessés pou qui seul compte l'argent. Quant à l'armée, elle est comme d'habitude montrée comme une machine impitoyable menée par une bande d'idiots en uniformes.
C'est dans cet univers que Zach va devoir se battre aux cotés de Shirley, la seule en ce bas monde qui le comprenne. Zach, c'est un peu la douceur dans un monde de brutes, le rêve. Interessant donc mais dommage que le film ne suive pas.
Deadly weapon ne dépasse jamais le stade de petite série B adolescente où chacun joue la caricature qu'il doit jouer en accumulant tous les poncifs du genre. On cabotine, on s'amuse, on ne se prend guère au sérieux et certaines séquences ne peuvent que faire sourire. Les personnages sont tous haïssables et pathétiques, les talents de comédien des acteurs restant surtout à démontrer.
Le scénario est des plus improbables, rempli d'incohérences grossières et devient bien incroyable lorsque l'armée, soit une poignée de pantins en uniformes et trois jeeps, fait face à un pauvre adolescent. Il est regrettable que Miner n'ait pas réussi par manque de moyens à donner plus de conviction et surtout de vie à cet univers, Deadly weapon oscillant sans cesse entre un certain sérieux et le plus parfait cabotinage, entre série B et totale série Z notamment lors de la scéne où Zach retient prisionnier ses otages, scotchés à un flipper, dans une salle de jeu.
Les effets spéciaux tout crédibles soient ils se contentent d'une accumulation d'explosions et d'un puissant rayon thermique mais on appréciera le final et sa photographie donnant aux champs un coté surréaliste comme si le rêve de Zach se réalisait.
C'est d'ailleurs ce final qui ici est le plus interessant, donnant une certaine émotion au personnage de Zach tout pathétique soit il, victime d'une société où la marginalité et la différence n'a pas sa place. Rêve et réalité se confondent alors dans sa tête pour mieux l'emporter dans la mort, ses étoiles qui lui étaient si chères, celles que lui avait peintes sur le visage sa seule amie.
Jusqu'au bout, Miner a joué la carte de la noirceur et c'est sur un no happy end que se concluera cette petite série B rythmée par une bande musicale trés rock FM
On retiendra de Deadly weapon essentiellement deux prestations, celle du beau-père violant alcoolique et celle de son principal héros joué par le jeune Rodney Eastman sorti des griffes de Freddy 3. Rodney y tire son épingle du jeu de belle façon notamment dans les scènes finales même si son jeu parfois gauche n'est guère aidé par une réalisation fade et un scénario hésitant.
Gentille distraction, Le jeu du tueur se laisse donc voir sans réel déplaisir, un passe-temps sur le pouce totalement fauché vite consommé vite oublié.