Suor Emanuelle
Autres titres: Sister Emanuelle / Emanuelle et les collégiennes / Emanuelle in the convent / Sor Emanuelle
Réal: Giuseppe Vari
Année: 1977
Origine: Italie
Genre: Erotique
Durée: 95mn
Acteurs: Monica Zanchi, Laura Gemser, Gabriele Tinti, Dirce Funari, Vinja Locatelli, Rik Battaglia, Pia Velsi, Patrizia Sacchi...
Résumé: Soeur Emanuelle est chargée de s'occuper d'une adolescente difficile et rebelle, Monica. Elles se rendent à Venise dans une école religieuse mais là, Monica séduit sa compagne de chambre et se donne à un bandit de grand chemin qu'elle rencontre en secret. Soeur Emanuelle ne sait plus quoi faire afin que l'école ne sombre pas le chaos engendré par l'adolescente...
Suor Emanuelle est une énième aventure de Black Emanuelle qui se diffèrencie largement de ses précédentes par le ton allègre et le comique dont Giuseppe Vari fait preuve. A la différence de Joe D'Amato qui donna à Emanuelle ses lettres de noblesse ou Brunello Rondi pour le très beau Velutto nero, il s'éloigne de ces thèmes récurrents des Emanuelle que sont la mort et la souffrance et fait de ce nouvel opus un film plutôt distrayant et plein d'humour qui embrasse parfois la gentille caricature du monde provincial si chère à la comédie italienne. Et le lieu de l'action, un couvent rempli de soeurs en cornette, est propice à cette démarche ce qui nous réserve bon nombre de coquasseries et répliques croustillantes.
Vari enferme donc notre belle Emanuelle dans un pensionnat religieux et en fait une soeur qui a non seulement du renoncer aux plaisirs de la chair mais doit également oublier un passé tumultueux. Situation peu évidente pour Emanuelle qui doit en plus s'occuper de Monica, une jeune fille dévergondée et légère dont la jeunesse et la beauté l'attire irrésistiblement. En proie à la tentation, Emanuelle, si elle parvient a résister à ses pulsions malgré les provocations de Monica, devra pourtant se donner à René, un bandit de grand chemin qui menace la sérénité du couvent. Voilà qui occasionne une belle séquence entre la toujours aussi splendide Laura Gemser et Gabriele Tinti, la seule avec la scène finale où cette fois Laura s'adonne au péché de chair.
Les scènes érotiques les plus croustillantes reviennent cette fois à la magnifique Monica Zanchi, dont la fraîcheur, la candeur et l'innocence colle à merveille au personnage de jeune délurée qu'elle doit incarner. Elle traverse le film avec une insolence étonnante, déshinibée et naturelle, le plus souvent nue. Elle a quelque chose en elle notamment dans le regard qui rapelle Karin Schubert à ses débuts. Plutôt osé, l'érotisme frise par instant les limites du hard notamment lors des ébats entre Dirce Funari et Monica ainsi que l'étonnante et plutôt controversée scène où Monica fait une fellation à un passager du train. Même si la jeune actrice est de dos, la séquence fut sujette à polémique quant à savoir s'il s'agissait bel et bien de Monica ou d'une doublure d'une saisissante ressemblance.
La touche d'audace, récurrente à ce type d'oeuvre érotique, revient à la scène finale qui tranche avec le reste du film. Emanuelle se vengera des tourments que Monica lui a infligé en l'attachant nue afin qu'elle assiste à ses ébats avec le vagabond. Elle la punira ensuite en lui enfonçant un tison dans le vagin. Ultime rebondissement: tout ceci n'était qu''un affreux rêve que faisait Emanuelle qui se réveille en sursaut dans le train qui l'emmène au couvent. Et le rêve devient souvent réalité...
Suor Emanuelle, plus léger que les autres productions de cette longue série est un très bon film qui alterne avec bonheur comédie et érotisme coquin dans lequel la toujours aussi divine Laura Gemser, même si elle n'y a pas pour une fois le rôle principal, est plus que jamais mise en valeur dans l'ultime image du film
Vari enferme donc notre belle Emanuelle dans un pensionnat religieux et en fait une soeur qui a non seulement du renoncer aux plaisirs de la chair mais doit également oublier un passé tumultueux. Situation peu évidente pour Emanuelle qui doit en plus s'occuper de Monica, une jeune fille dévergondée et légère dont la jeunesse et la beauté l'attire irrésistiblement. En proie à la tentation, Emanuelle, si elle parvient a résister à ses pulsions malgré les provocations de Monica, devra pourtant se donner à René, un bandit de grand chemin qui menace la sérénité du couvent. Voilà qui occasionne une belle séquence entre la toujours aussi splendide Laura Gemser et Gabriele Tinti, la seule avec la scène finale où cette fois Laura s'adonne au péché de chair.
Les scènes érotiques les plus croustillantes reviennent cette fois à la magnifique Monica Zanchi, dont la fraîcheur, la candeur et l'innocence colle à merveille au personnage de jeune délurée qu'elle doit incarner. Elle traverse le film avec une insolence étonnante, déshinibée et naturelle, le plus souvent nue. Elle a quelque chose en elle notamment dans le regard qui rapelle Karin Schubert à ses débuts. Plutôt osé, l'érotisme frise par instant les limites du hard notamment lors des ébats entre Dirce Funari et Monica ainsi que l'étonnante et plutôt controversée scène où Monica fait une fellation à un passager du train. Même si la jeune actrice est de dos, la séquence fut sujette à polémique quant à savoir s'il s'agissait bel et bien de Monica ou d'une doublure d'une saisissante ressemblance.
La touche d'audace, récurrente à ce type d'oeuvre érotique, revient à la scène finale qui tranche avec le reste du film. Emanuelle se vengera des tourments que Monica lui a infligé en l'attachant nue afin qu'elle assiste à ses ébats avec le vagabond. Elle la punira ensuite en lui enfonçant un tison dans le vagin. Ultime rebondissement: tout ceci n'était qu''un affreux rêve que faisait Emanuelle qui se réveille en sursaut dans le train qui l'emmène au couvent. Et le rêve devient souvent réalité...
Suor Emanuelle, plus léger que les autres productions de cette longue série est un très bon film qui alterne avec bonheur comédie et érotisme coquin dans lequel la toujours aussi divine Laura Gemser, même si elle n'y a pas pour une fois le rôle principal, est plus que jamais mise en valeur dans l'ultime image du film