The affairs of Janice
Autres titres:
Real: Zebedy Colt
Année: 1976
Origine: USA
Genre: X
Durée: 72mn
Acteurs: C J Laing, Zebedy Colt, Ras Kean, Crystal Sync, Renee Sanz, Bobby Astyr...
Résumé: George King est un artiste peintre de renom malheureusement impuissant et alcoolique. Il est marié à Martha, une femme sexuellement frustrée mais qui n'a pourtant jamais trompé son mari. Entre deux oeuvres, George organise des parties mondaines dans sa propriété auxquelles participe Janice, la protégée de George. George admire tant son travail que la jeune femme elle même, source de jalousie pour Martha. Janice est amoureuse de Kirk qu'elle veut épouser mais Martha tombe amoureuse de Janice. Elles font l'amour avant de vivre une relation triolique avec Kirk. Malheureusement George les surprend un jour. Sombrant dans la folie, sa vengeance sera aussi abominable que impitoyable...
Si The affairs of Janice n'est pas le plus virulent des films du spécialiste de l'underground porn des années 70, Zebedy Colt, il n'en est pas moins intéressant pour cette peinture qu'il dresse d'un certain milieu artistique et les quinze dernières minutes où on retrouve toute la férocité du réalisateur.
The affairs of Janice est une sorte de drame passionnel, un mini thriller hardcore qui nous entraîne dans l'univers huppé d'un artiste peintre alcoolique et impuissant, George, marié à une femme sexuellement frustrée, Martha, mais qui n'a cependant encore jamais trompé son époux. Lors des parties mondaines qu'ils donnent fréquemment dans leur grande propriété de campagne, Ils font la connaissance de Janice, une artiste en devenir sur laquelle bien des hommes projettent leurs fantasmes, qui se mariera bientôt à un jeune et beau modèle nommé Kirk. Si George a beaucoup d'estime pour Janice et admire son travail, Martha en tombe amoureuse et peut enfin combler ses frustrations sexuelles dans ses bras. Jalouse de sa relation avec Kirk, Martha la supplie de la partager avec lui. C'est alors que George les surprend tous trois en pleine fornication. Rendu fou par cette répugnante découverte, il va mettre au point la plus effroyable des vengeances.
Tout en remplissant son film de petits clins d'oeil hollywoodiens Colt égratigne de façon assez modeste certes cet univers décadent dans lequel l'histoire est censée se dérouler, l'univers plutôt aisé de ces artistes où bien souvent sexe, alcool et argent forment un dangereux cocktail qui cette fois sera bien explosif puisqu'il débouchera sur un tourbillon de folie assassine où Colt se laisse aller une fois de plus à ses pulsions les plus perverses.
Les histoires d'amour de Janice seraient bien ordinaires s'il n'y avait ce final d'un étonnant sadisme qui soudainement fait basculer le film dans le Fantastique. Si durant les 50 premières minutes on assiste à un simple hardcore rythmé par une horripilante partition musicale tout au piano qui nous font partager les ébats de Janice qu'ils soient hétérosexuels ou lesbiens, les quinze dernières sont quant à elles uniquement consacrées à la terrible vengeance du peintre sombrant dans une sorte de folie meurtrière.
Toujours inventif, Colt va alors imaginer une sorte de tableau vivant par le biais de l'esprit ravagé par la jalousie et la haine de l'homme bafoué. Au son cette fois d'une musique discordante, il invite Kirk, le fait s'enduir de peinture argentée avant de recréer à sa manière l'Ascension de Prométhée. Suspendu nu à une corde, il va assister à l'exécution de Janice venue le rejoindre. Aprés l'avoir violée, George lui éclatera le vagin à l'aide de son poing avant de la suspendre à son tour aux cotés de son amant, réunis dans la mort. Il s'arrangera par la suite pour que son épouse soit accusée du meurtre et condamnée, le meurtre parfait. C'était sans compter la vengeance d'outre tombe des deux amants maudits dont le spectre argenté va venir hanter le peintre jusqu'à lui faire perdre totalement la raison.
The affairs of Janice sera un hardcore bien dispensable même si les séquences de sexe sont fort nombreuses et réussies dont une belle scène de fessée et surtout d'urophilie, on y reconnaît la griffe de Colt, s'il n'y avait cette étonnante conclusion qui dénote franchement d'avec le reste du métrage. Les histoires d'amour finissent mal en général, voilà qui se confirme!
Aux cotés de Colt qui s'octroie le rôle du peintre, on retrouvera une des figures de proue du hardcore américain des années 70 C.J Laing dans la peau de Janice, Crystal Sync que l'amateur avait déjà vu dans Tiffany Minx de Roberta Findlay et Renee Manz, la sorcière de The farmer's daughters.