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Vagon fumador

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Autres titres: Taxiboy / Smokers only
Real: Veronica Chen
Année: 2001
Origine: Argentine
Genre: Drame
Durée:
Acteurs: Leonardo Brzezicki, Cecilia Bengolea, Adrian Fondari, Pablo rasuk, Fabian Talin, Carlos Issa, Fernando Moumdjian, Juan Martin Gravina, Pablo Sirianni, Christian Dos Santos...

Résumé: Andrès a vingt ans. Il est un prostitué volant, un taxi boy. Il vend son corps la nuit dans les cabines de distributeurs automatiques de billets sous l'oeil des caméras de surveillance. Une nuit il rencontre Réni, une jeune chanteuse paumée. Elle vient retirer de l’argent. Ils vont errer ensemble la nuit dans Buenos Aires. Un jeu dangereux s’installe alors entre eux où se mêlent désir, argent et amour. Reni, fasciné par Andrès décide elle aussi de se prostituer à ses cotés. Mais à un tel jeu on en sert pas toujours indemne...

Premier long métrage de la réalisatrice Veronica Chen, Vagon fumador nous entraîne dans le monde des jeunes prostitués de Buenos Aires, ces jeunes mâles qu'on appelle des prostitués volants, des taxiboys. Leur particularité est de vendre leur corps la nuit dans les cabines de distributeurs de billets sous l'oeil des caméras de surveillance qui les observent. taxiboy_6.jpgtaxiboy_7.jpg
Andrès est un de ces taxiboys qui profitent de leur jeunesse pour s'amuser et s'adonner à ces plaisirs spéciaux. Ils s'offrent ainsi aux yeux de tous, fiers et effrontés. Entre attouchements furtifs et rapides sodomies, ils jouissent ainsi de la vie. La prostitution est pour eux une manière de s'affirmer mais surtout de connaître leur véritable valeur surtout financière. Rien ne les excite plus que de savoir combien vaut leur corps, quel est le prix qu'un client peut leur attribuer comme on attribuerait une valeur à un objet. Andrès aime ce qu'il fait, il aime cette montée d'adrénaline lorsqu'il aborde un homme tout en sachant qu'il va ainsi gagner de l'argent.
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Si cette définition de la vie peut surprendre, Vagon fumador aurait avec un tel sujet trés vite pu sombrer dans le sordide et le malsain, la perversion. La réalisatrice a su éviter cet aspect en filmant son histoire avec beaucoup de pudeur. Aucun nu ou si furtif, la plupart des scènes de sexe sont suggérées au profit d'effets visuels parfois quasi expérimentaux.
taxiboy_3.jpgCar outre la prostitution, Vagon fumador est aussi un voyage au bout de la nuit dans un Buenos Aires luminescent, cet univers noctambule où ces jeunes hommes errent en rollers le long des trottoirs, se perdent, s'étourdissent et parfois se cherchent.
Ni réellement gay ni vraiment hétero, ces anges exhibitionnistes prêchent par leur ambiguité. Ils vont d'hommes en femmes à l'image d'Andrès qui s'attache à cette jeune fille paumée fascinée et intriguée par ce garçon et son travail. Ensemble, ils philosophent sur la vie, notre société de consommation dont ils sont à la fois victimes et acteurs tandis que l'objectif de Reni est de coucher avec cet étrange oiseau de nuit.
Tout en faisant le procés de cette société de consommation, Chen tente également de donner ses propres réflexions sur la détresse urbaine, la solitude qu'engendre les grandes métropoles mais également cet étroit lien qui unit désir, sexe et argent dans des jeux parfois dangereux.
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En voulant découvrir l'univers d'Andrès et se prostituer avec lui elle va encore plus se perdre et se détruire, déçue, dégoûtée ou désillusionnée aprés une tentative de triolisme particulièrement passionné tandis qu'Andrés continuera sa vie.
Vagon fumador met en évidence ce nihilisme, ce dégoût de soi, les angoisses et les quêtes sentimentales de chacun de façon lumineuse sans que la détresse ne soit occultée. Il en résulte un film étrange mais attrayant parfois enivrant, bercé par une partition musicale par instant angoissante.
L'interprétation est portée par les deux protagonistes principaux, particulièrement investis et crédibles, Cecilia Bengolea d'une part, au charme ingrat, fragile et perdue, Leonardo Brzezicki d'autre part, dont la beauté ne laissera personne indifférent ici. En débardeur ou en petite tenue, son visage d'ange illumine ces nuits argentines. Leonardo sera l'année suivante à l'affiche de Testosterone et en 2006 il produira Glue.

  • Par Éric Draven | mercredi, 9 février 2011 | 21h52
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  • CatégorieLe cinéma gay

« Forty deuce Luster »

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