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La signora della notte


Autres titres: Lady of the night / Nogi gospode Simone
Réal: Piero Schivazappa
Année: 1986
Origine: Italie
Genre: Erotique
Durée: 90mn
Acteurs: Serena Grandi, Fabio Sartor, Francesca Topi, Alberto Di Stasio, Emanuela Taschini, Stanko Molnar, Sergio Guidi, Mario Donatone, Tiberio Mitri, Antonella Giacomini, Cecilia Cerrochi, Andreina Tomada...

Résumé: Simona et Marco sont mariés depuis déjà quelques années. Leur couple traverse une crise. Marco s'est installé dans une certaine routine sexuelle qui ne convient plus à Simona qui rêve d'une sexualité bien plus débridée. Un soir un homme qu'elle espionnait faire l'amour la viole. Ce viol l'a en fait excité et réveillé en elle sa nymphomanie. Elle se met à enchainer en secret les amants jusqu'au jour où Marco la surprend entrain de se faire prendre. Il la chasse du domicile conjugal. Lorsqu'elle décide de revenir elle découvre que Marco a désormais une maitresse...

Simona et Marco sont mariés depuis déjà quelques années. Elle est prof d'aérobic, il est passionné de boxe et d'aviation. Ils s'aiment mais leur vie conjugale n'est plus réellement au top. Marco s'est installé dans une certaine routine qui ne convient plus à Simona qui a besoin d'une vie sexuelle bien plus pimentée. Un jour elle surprend un homme entrain de rudoyer une femme puis de la gifler. Cela l'excite. Elle se sent toute chose lorsqu'un homme la regarde au restaurant. Un soir elle surprend sa jeune voisine entrain de faire l'amour dans la voiture de son petit ami. La jeune femme s'enfuit et rentre chez elle mais son petit

ami viole Simona dans le hall de son immeuble. Ce viol a particulièrement excité Simona qui découvre sa nymphomanie. A partir de cette nuit elle va multiplier les amants sans que Marco ne se doute de rien. Tout bascule un soir lorsque Marco surprend un de ses collègues entrain de baiser sauvagement Simona sur la terrasse. Il chasse son épouse qui se réfugie chez sa meilleure amie. Le jour où Simona décide de revenir chez elle elle découvre que Marco a une liaison avec Marisa la jeune voisine. Elle fait demi-tour. Sa rencontre avec un gynécologue va tout changer. Ce dernier lui conseille de ne plus faire l'amour pour jouer, pour le plaisir, mais dans l'optique de faire un enfant. Le soir de Noël

Simona regagne le domicile conjugal, prépare un somptueux diner aux chandelles puis fait tendrement l'amour à Marco qui, séduit, accepte qu'elle revienne vivre à ses cotés et d'être le père de son futur enfant.
Difficile de reconnaitre le réalisateur de ce petit chef d'oeuvre du giallo qu'est Femina Ridens lorsqu'on visionne ce drame érotique d'une totale insipidité. Certes Piero Schivazappa n'a pas beaucoup tourné pour le grand écran par la suite, se spécialisant bien plus dans le court-métrage, les téléfilms et les séries télévisées, mais on était tout de même en droit d'attendre bien plus de cette pellicule coquine qui n'est pas sans rappeler celles de Tinto

Brass. Le scénario est aussi mince qu'une feuille de papier cigarette et sans aucune originalité, mille fois vu et revu et de bien meilleure qualité. Schivazappa se contente de reprendre l'éternelle histoire du couple de bourgeois qui après quelques années de mariage s'ennuie. Simona et Marco traversent l'inévitable crise conjugale qui pousse madame à aller voir ailleurs afin de découvrir d'autres horizons sexuels, de pimenter sa vie intime et madame a une révélation: elle a des pulsions voyeuristes qui excitent sa libido et mettent à jour sa nymphomanie. Voilà qui aurait pu donner une intrigue non seulement intéressante mais surtout bouillonnante. Que nenni. Durant quasiment cinquante cinq

minutes Schivazappa se contente d'enchainer d'ennuyantes séances d'aérobic (nous sommes en 1986, les salles d'aérobic étaient à la mode) et les parties de jambes en l'air de Simona transformée en putain mondaine avant qu'elle ne rentre chez elle retrouver son mari qui à l'érotisme et les jeux coquins préfère aujourd'hui les matches de boxe à la télé, les jeux vidéos, les magazines d'aviation et son caniche baptisé Cookie! Peut-on faire plus beauf? Dire que le film devient vite répétitif est un doux euphémisme. On se lasse vite des tromperies de Simona et c'est presque soulagé qu'on assiste après plus de trois quarts d'heure à l'éviction de notre nymphomane du domicile conjugale après que son époux l'ait

surpris entrain de se faire violemment prendre en levrette sur le mur de la terrasse lors d'une soirée cocktail-petits fours (pendant que monsieur parle de boxe bien évidemment avec le portier de l'immeuble). On pouvait penser que les choses allaient enfin un peu bouger. Erreur! Simona, dépitée, reprend ses cours d'aérobic pour oublier son déshonneur, lit des livres, erre la nuit dans les rues excitée par des matous en chaleur (!) puis décide de retourner chez elle sur les conseils de son amie. Ce n'est une surprise pour personne sauf pour notre nymphomane lorsqu'elle surprend la jeune et belle voisine s'envoyer en l'air avec l'époux cent fois cocu. Il ne reste qu'une toute petite vingtaine de minutes qu'on espère plus

originales, plus enivrantes, plus étonnantes. Elles sont franchement ridicules tant elles sombrent soudainement dans le roman-photo à l'eau de rose! Suite à sa rencontre impromptue avec un gynécologue qui pour guérir de sa nymphomanie lui conseille de ne plus faire l'amour par simple plaisir du sexe mais avec pour but de faire un enfant et construire une famille. Et miracle cela fonctionne. Elle retourne chez elle le soir de Noël après que son mari l'ait violé (une scène plutôt gratuite et surtout stupide qui ne sert pas à grand chose si ce n'est d'ajouter une ultime touche de trash), prépare un festin puis se donne tendrement à son mari. Ils font l'amour prés du sapin et, enfin heureux, atteignent

l'orgasme aux douze coups de minuit. Générique de fin. Si certains se souhaitent un bon Noël notre couple réconcilié se souhaite une bonne baise! Un miracle de Noël soudainement digne d'un de ses innombrables téléfilms mielleux de fin de d'année qui inondent nos chaines. La déception est grande face à un final aussi mièvre indigne d'un film érotique italien à la Brass!
En fait le seul et véritable point positif du film, son unique intérêt, est la présence de la pulpeuse Serena Grandi alors au top de la gloire et de sa forme depuis Miranda de Tinto Brass dans la peau de Simona. Ses admirateurs en sont seront tout émoustillés. Serena,

splendide, totalement désinhibée, tient là le rôle le plus osé de sa carrière, un rôle à la Brass bien entendu, se permettant par instant des audaces à la limite du porno soft, nous offrant des scènes de sexe torrides, des nus frontaux vertigineux, un cunnilingus plutôt explicite et un examen gynécologique croustillant. On ne peut pas en dire autant de ses partenaires, Schivazappa ayant dirait-on opté pour une distribution particulièrement laide plus particulièrement quant à l'affiche masculine, des messieurs qui de surcroit n'enlèvent jamais ni pantalon ni caleçon lorsqu'ils font l'amour ou violent. On en veut pour preuve le piètre Fabio Sartor et Alberto Di Stasio. On retiendra surtout la présence du regretté Stanko Molnar en gynécologue qui n'arrive malheureusement qu'en fin de bande.

Rythmé par une partition musicale hideuse signée des frères De Angelis très peu inspirés qui ont du la composer sur un orgue Bontempi La signora della notte est typique d'un certain cinéma érotique italien qui en ce milieu d'années 80 avait déjà tout dit, tout montré et commençait sérieusement à tourner en rond. Certes Schivazappa a voulu marcher sur les platebandes de Tinto Brass mais n'est pas Brass qui veut. Ne reste que sa star, l'opulente Serena Grandi, qui sauve le film de l'ennui grâce à sa beauté volcanique, son audace et ses scènes de sexe bouillonnantes parfaitement maitrisées.

  • Par Éric Draven | mercredi, 2 juillet 2025 | 21h53
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  • CatégorieLes films

« Leave us alone Malu e l'amante »

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