Maniaco Deprebis

Comme chaque année à cette même époque le Maniaco s'apprête à fermer ses grilles le temps de quelques semaines de vacances bien méritées. Profiter des plages du sud, leurs plaisirs, leurs excès, ne sera pas un luxe au vu de la triste rentrée qui nous attend. Guerre, virus, inflation, restrictions qu'est il donc advenu de notre déjà pas si belle France où on ne peut même plus se concocter une délicieuse sauce salade puisqu'il y a plus un seul pot de moutarde? Qui l'eut cru mon bon Lustucru! Et si la chanson de Ange "La bataille du sucre" devenait un jour réalité? Mon dieu! Oui je sais je cite un groupe que les moins de 30 ans ne connaissent pas puisqu'au aujourd'hui on sacre stars des guignols générés par Youtube et des palots dont le succès est né des litres de larmes versées dans des télé-crochets pathétiques gentiment scénarisés et de l'utilisation d'un bon auto tune. Plus rien ne va!
C'est pour ça qu'au Maniaco dés la rentrée on continuera de procurer à notre cher lectorat ces petits plaisirs quotidiens, ce doux frisson qui vient nourrir ses pulsions interdites avec toujours plus de chroniques de films rares, oubliés, tordus (et nous en avons en réserve dans notre escarcelle magique!) et de moments intenses. Sont ainsi déjà prévu pour cet automne le deuxième volet de nos Petits entretiens entre Salo avec une troisième interview, celle d'un des personnages phare du film, puis une quatrième devrait suivre d'ici le début de l'année prochaine. Egalement en prévision un mini-dossier (cela faisait longtemps) sur les amours sulfureuses de Eloy de La Iglesia qui l'ont conduit à son auto-destruction, un dossier puissant, passionnant qui rappelle par certains aspects la vie de Pasolini et qui mettra en lumière son attirance pour les jeunes garçons et surtout sa relation passionnelle, obsédante pour son amant, son jeune acteur fétiche Jose Luis Manzano, le Maniaco ayant passé de longs mois à éplucher les archives de la presse espagnole d'alors.
Pour le moment notre guide toujours aussi fier et pimpant sur son radeau, attributs au vent, vous invite à le rejoindre pour vous mener vers de petits coins de Paradis si toutefois vous n'avez pas encore en tête votre destination vacances. Quant à nous l'heure est désormais venue de fermer la herse de notre antre et de préparer notre grosse valise estivale. Le Maniaco réouvrira ses grilles aux alentours du 22 aout pour une nouvelle saison, la douzième déjà, qui nous l'espérons vous comblera de bonheur. Le site reste consultable bien sûr pour ceux qui sur le sable s'ennuient ou ceux qui n'ont pas la chance de partir. Pour eux nous leur avons préparé avec amour quelques belles chroniques notamment celles de Ciao Gulliver et La notte dell'ultimo giorno, deux joyaux perdus comme vous les aimez, comme nous les aimons.
Chers amis lecteurs: BON ETE, BONNES VACANCES A TOUS et à TRES BIENTÔT.