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La photo de la semaine 79

semaine 79.jpg, mar. 2021

Ce samedi 20 mars, les Césars 2021 nous ont fourni notre photo de la semaine après le point d'orgue de cette cérémonie lugubre lorsqu'une certaine Corinne Masiero, artiste nous dit-on, s'est dévêtue face à un parterre de smokings ternes et quelques millions de téléspectateurs qui doucement s'assoupissaient, une camomille à la main. Si un léger doute subsistait cette prestation consternante nous le confirmait de manière foudroyante. La CULture française était bel et bien morte emportant avec elle le cinéma dans sa tombe. Cinéma, machine à rêves, Cinéma Paradiso, et ces Césars qui autrefois faisaient justement rêver, définition même du glamour, de l'élégance, de la beauté et du raffinement, des paillettes, pas les paillettes bling bling strass en tout genre, mais les paillettes qui en une fine pluie d'or recouvraient doucement nos regards émerveillés. Catherine Deneuve, Simone Signoret, Annie Girardot sa gouaille et ses coups de gueule mémorables, Alain Delon... autant de stars d'un temps que les moins de 20 ans n'ont pas connu mais auraient certainement préféré voir en lieu et place de ce sinistre clown quittant son costume de Peau d'âne maculé de sang menstruel pour celui d'Eve pour entamer un discours haché et pathétique, à demi bourrée (espérons le) au nom d'une culture agonisante et des artistes en général qui se seraient bien passés de cette intervention pathétique, honte de notre pays... mais c'en est qu'une de plus. Madame Deneuve a du avaler sa coupette de travers et Dame Girardot se retourner dans sa tombe.
La culture, le cinéma et la télévision, étroitement liés, nos stars d'hier, la French prestige, c'est aujourd'hui Corinne Masiero, pseudo artiste dont la carrière se limite à une série téléfilms monotones et quelques figurations jusqu'à ce France 3 la récupère pour lancer son Capitaine Marleau, la flic vulgaire à l'accent qui pue la frite foraine et la merguez trop cuite. Succès national dans la France profonde dont elle devient l'idole, celle des plus de 50 ans, des Tuche en puissance qui va désormais être transférée sur France 2 afin de dit-on en haute sphère contaminer un public plus large donc plus jeune. La connerie et la lobotomisation commencent très tôt. Voilà donc par qui le cinéma, la culture, la grandeur du 7ème art mis aussi tous les artistes (les vrais et les en devenir) sont aujourd'hui représentés. Décadence quand tu nous tiens! Que venait faire cette triste bouffonne (dans le sens royal du terme) sur la scène des Césars? Que pensait elle apporter avec cette déferlante de vulgarité et de consternation? Pour protester et se rebeller il faut non seulement avoir un vrai discours mais aussi un certain art. Se mettre à nu est un métier qui demande un peu de savoir-faire et de décence dans l'indécence. Un bon coup de gueule avec des mots bien cinglants et surtout intelligents valant toujours mieux qu'une raie à l'air aussi belle soit-elle et de ridicules inscriptions sur un dos. Quant aux Tampax usagés en effet c'est bel et bien la fin d'un cycle mais c'était juste à l'image de cette performance: écoeurant. Au moins il y a eu une note juste dans cet énorme couac. Ce qu'on retiendra surtout de ces trois minutes qui ont fait honte à la France c'est que la Capitaine Marleau s'épile le pubis mais a les aisselles poilues. Comme quoi il n'y a pas que la connerie qui remonte. Les poils aussi! Espérons que les nôtres nous cachent les yeux pour ne plus voir cette désespérante comédie qui l'an passé avant déjà été largement amochée par une nauséeuse Florence Floresti et ses #chiennes de garde bafouant le talent de Polanski. Dans toutes ces mascarades il n'y a finalement que le Covid qui n'a pas peur.
Mais voilà j'habite en France chantait dans les années 70 Michel Sardou. Brave Michel.
Quitte à se dénuder faisons le en joignant l'artistique et le classieux comme savaient le faire autrefois, à une époque lointaine, très lointaine, dans une autre galaxie, les vrais artistes, ceux qui joignaient talent et finesse, coup de gueule et savoir-faire, élégance et poing sur la table tout en continuant à nous faire rêver.
joe.jpg, mar. 2021joe 1.jpg, mar. 2021

  • Par Éric Draven | lundi, 12 avril 2021 | 17h22
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