L'uomo della strada fa giustizia
Autres titres: Manhunt / Manhunt in the city/ Un flic hors la loi
Réal: Umberto Lenzi
Année: 1975
Origine: Italie
Genre: Polizesco
Durée: 90mn
Acteurs: Henry Silva, Silvano Tranquilli, Raymond Pellegrin, Luciana Paluzzi, Alberto Tarallo, Claudio Gora...
Résumé: Une fillette se fait tuer froidement lors d'un hold-up. Face à l'incompétence de la police, son père va traquer ceux qui sont responsables de ce drame et faire lui même justice...
Certes pas le plus connu des polizeschi de Lenzi, L'uomo della strada fa giustizia ( L'homme de la rue fait sa propre justice) n'en demeure pas moins un polar de bonne facture.
Réalisé en 1975, on y retrouve tous les ingrédients propre au genre et la base habituelle à ce type de films. Ici, le point de départ est l'assassinat totalement gratuit d'une fillette lors d'un hold-up dans une banque. Face à l'incompétence de la police, son père, David Vanucchi, va alors s'ériger en vengeur tout puissant et faire lui même justice afin de faire payer les responsables ce meurtre affreux ...
Rien de très original donc mais c'est avec un intérêt certain et un réel plaisir qu'on suit ce film qui amoncelle tous les éléments du polizesco traditionnel. C'est donc dans une Italie vivant dans la terreur que se situe cette nouvelle histoire, une Italie où plane l'ombre menaçante des Brigades Rouges, dépassée par les évenements, un pays au bord du gouffre qui ne peut plus compter sur sa police elle même débordée et impuissante mais surtout corrompue.
Lenzi se lance donc dans un discours qui conduit droit à la destruction des institutions démocratique et c'est donc une fois plus à l'auto-justice que le citoyen qui ne peut avoir confiance qu'en lui même doit avoir recours afin de débarrasser son pays de cette gangrène.
Face au refus ou à l'incompétence de ses chefs bloqués par des hauts placés intouchables, Vanucchi, sorte de Zorro des années 70, va donc lui même traquer les malfrats au risque de sa vie et de celle de son ex-femme. Il va donc tout mettre en oeuvre pour retrouver la bande et son chef, l'homme au bracelet marqué d'un scorpion, dernière vision qu'a eu l'enfant avant de mourir.
Si la première partie du film est plutot calme et risque de décevoir les amateurs de fusillades, courses poursuite et folles cascades, Lenzi se réserve par contre pour la deuxième partie beaucoup plus spectaculaire qui cette fois rejouira le spectateur friand de scènes d'action. Le film prend en effet sa vitesse de croisière.
L'uomo della strada fa giustizia nous réserve ainsi de bons voire très bons moments, rondement menés parmi lesquels la prise d'assaut de la maison de Vanucchi, le passage à tabac du travesti et surtout toute la partie où flanqués d'hommes de mains cagoulés Vanucchi punit deux des hommes responsables de la mort de sa fille en leur brisant les mains à coups de marteau.
Etrangement, Lenzi concluera son discours par cette fois une invitation à la modération et surtout à une certaine confiance dans les forces de l'ordre, un peu comme s'il tentait d'adoucir ses points de vue et opinions afin de donner à son film un coté quelque peu moraliste et peut être optimiste.
Pour le reste, on retrouve trace de la patte habituelle de Lenzi à savoir un relan de mysoginie lors d'une scène totalement gratuite où une femme se prend un formidable coup de pied dans le visage, une certaine complaisance notamment quant à la mort de la fillette que le réalisateur semble aimer montrer et une once d'homophobie à travers le personnage du travesti.
L'interprétation est dominée par un Henry Silva égal à lui même, père vengeur et citoyen las d'une société au bord du gouffre, prêt à tout pour faire justice, agissant ici comme un robot. A ses cotés, Raymond Pellegrin en commissaire compréhensif mais coincé entre ses envies d'aide et sa hierarchie, Silvano Tranquilli ainsi que la toujours séduisante Luciana Paluzzi.
Sans révolutionner le genre, L'uomo della strada fa giustizia est un polizesco des plus traditionnels que Lenzi a saupoudré de séquences spectaculaires. Ce gentil savoir-faire le rend assez vite plaisant et il se laisse regarder sans aucun déplaisir... un film qui mérite d'être découvert par l'amateur de polizeschi.
Réalisé en 1975, on y retrouve tous les ingrédients propre au genre et la base habituelle à ce type de films. Ici, le point de départ est l'assassinat totalement gratuit d'une fillette lors d'un hold-up dans une banque. Face à l'incompétence de la police, son père, David Vanucchi, va alors s'ériger en vengeur tout puissant et faire lui même justice afin de faire payer les responsables ce meurtre affreux ...
Rien de très original donc mais c'est avec un intérêt certain et un réel plaisir qu'on suit ce film qui amoncelle tous les éléments du polizesco traditionnel. C'est donc dans une Italie vivant dans la terreur que se situe cette nouvelle histoire, une Italie où plane l'ombre menaçante des Brigades Rouges, dépassée par les évenements, un pays au bord du gouffre qui ne peut plus compter sur sa police elle même débordée et impuissante mais surtout corrompue.
Lenzi se lance donc dans un discours qui conduit droit à la destruction des institutions démocratique et c'est donc une fois plus à l'auto-justice que le citoyen qui ne peut avoir confiance qu'en lui même doit avoir recours afin de débarrasser son pays de cette gangrène.
Face au refus ou à l'incompétence de ses chefs bloqués par des hauts placés intouchables, Vanucchi, sorte de Zorro des années 70, va donc lui même traquer les malfrats au risque de sa vie et de celle de son ex-femme. Il va donc tout mettre en oeuvre pour retrouver la bande et son chef, l'homme au bracelet marqué d'un scorpion, dernière vision qu'a eu l'enfant avant de mourir.
Si la première partie du film est plutot calme et risque de décevoir les amateurs de fusillades, courses poursuite et folles cascades, Lenzi se réserve par contre pour la deuxième partie beaucoup plus spectaculaire qui cette fois rejouira le spectateur friand de scènes d'action. Le film prend en effet sa vitesse de croisière.
L'uomo della strada fa giustizia nous réserve ainsi de bons voire très bons moments, rondement menés parmi lesquels la prise d'assaut de la maison de Vanucchi, le passage à tabac du travesti et surtout toute la partie où flanqués d'hommes de mains cagoulés Vanucchi punit deux des hommes responsables de la mort de sa fille en leur brisant les mains à coups de marteau.
Etrangement, Lenzi concluera son discours par cette fois une invitation à la modération et surtout à une certaine confiance dans les forces de l'ordre, un peu comme s'il tentait d'adoucir ses points de vue et opinions afin de donner à son film un coté quelque peu moraliste et peut être optimiste.
Pour le reste, on retrouve trace de la patte habituelle de Lenzi à savoir un relan de mysoginie lors d'une scène totalement gratuite où une femme se prend un formidable coup de pied dans le visage, une certaine complaisance notamment quant à la mort de la fillette que le réalisateur semble aimer montrer et une once d'homophobie à travers le personnage du travesti.
L'interprétation est dominée par un Henry Silva égal à lui même, père vengeur et citoyen las d'une société au bord du gouffre, prêt à tout pour faire justice, agissant ici comme un robot. A ses cotés, Raymond Pellegrin en commissaire compréhensif mais coincé entre ses envies d'aide et sa hierarchie, Silvano Tranquilli ainsi que la toujours séduisante Luciana Paluzzi.
Sans révolutionner le genre, L'uomo della strada fa giustizia est un polizesco des plus traditionnels que Lenzi a saupoudré de séquences spectaculaires. Ce gentil savoir-faire le rend assez vite plaisant et il se laisse regarder sans aucun déplaisir... un film qui mérite d'être découvert par l'amateur de polizeschi.