The unwilling lovers
Autres titres:
Real: Zebedy Colt
Année: 1977
Origine: USA
Genre: X
Durée: 86mn
Acteurs: Terri Hall, Jody Maxwell, C.J Laing, Renee Sanz, Zebedy Colt, Annie Sprinckle, John Bush, Holly Bush, Nancy Dare, Peter Andrews, Manfred, Bernie Cohan, John Lawrence...
Résumé: Lorsqu'il était enfant Timmy a vu sa mère tuer son père alors qu'il tentait de la violenter. L'homme a chuté du haut d'une falaise entraînant avec lui sa femme.Traumatisé à vie, attardé mental, il vit aujourd'hui avec sa mère paralysée suite à ce tragique accident. Cette dernière emploie une jeune infirmière afin qu'elle s'occupe d'elle. Elle lui raconte l'histoire de Timmy mais ce qu'elle ignore c'est que Timmy est devenu un dangereux assassin en puissance. Il tue tous les couples qu'il voit faire l'amour. Il profite alors des cadavres des jeunes femmes...
Réalisé en 1977 The unwilling lovers est malheureusement un des Zebedy Colt les plus faibles et surtout intéressants. Pourtant les thèmes abordés étaient sujet à bien d'effroyables perversions beaucoup trop laissées de coté cette fois au détriment de longues scènes hardcore qui couvrent les trois-quarts du métrage. Le scénario partait pourtant sur de solides bases où on reconnaît tout le coté morbide et malsain du réalisateur.
Timmy, un attardé mental traumatisé par la mort de son père qu'il a vu tomber du haut d'une falaise alors qu'il tentait de violer sa mère vit avec cette dernière désormais paralysée. Il tue tous les couples qu'il rencontre entrain de faire l'amour avant de faire lui même l'amour au cadavre de ses victimes.
La nécrophilie était un des moteurs du film mais Colt la relègue malheureusement au second plan. The unwilling lovers se transforme vite en un simple hardcore jamais très trash, étonnamment gentil comparé aux précédentes oeuvres de Colt. Reste au crédit du film son coté crasse, son image poisseuse, l'amplification maladive des bruits de succion et de pénétration, de façon générale cette ambiance malsaine qui caractérise l'ensemble de l'oeuvre du réalisateur. Hormis ces éléments, on retiendra le très beau et dramatique final, la confrontation entre Timmy et sa mère tentant une ultime fois d'amadouer son fils avec ses fameux bonbons qui lui valurent le surnom du "tueur aux bonbons" par la presse et quelques brefs plans où on retrouve tout le génie morbide de Zebedy Colt comme celui où Timmy suce son pouce tout en pénétrant le cadavre d'une victime.
On regrettera que Colt n'ait pas su profiter cette fois du potentiel érotico-macabre de ses actrices, Terri Hall en tête dont il se débarrasse dés le début du film, C.J Laing et Jody Maxwell d'autant plus que les scènes de sexe demeurent ici bien gentilles et sont surtout bien peu originales pour un film signé de la griffe de Colt. On notera comme toujours la performance de Renee Sanz, actrice récurrente du réalisateur, et son art du maquillage, particulièrement convaincante dans le rôle de la vieille mère. On reconnaîtra également Rod Dumont et son impressionnant sexe, inoubliable dans la peau du Diable dans The devil inside her.
Plutôt décevant de la part de Zebedy Colt qui s'accorde ici le rôle principal, celui de Timmy, The unwilling lovers se laisse certes regarder avec un certain plaisir mais on est loin du génie mortifère, de la brutalité de ses précédents films. En ce sens The unwilling lovers ne peut que décevoir.