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Monica Strebel: Elle fit si bien l'amour en l'an 2000

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Elle fut sûrement une des actrices les plus sensuelles qui tournèrent avec Fernando Di Leo , réalisateur à qui elle sera à jamais associée. Si son parcours cinématographique fut assez bref, elle n'en reste pas moins une des comédiennes les plus fascinantes du cinéma de genre italien, une des sexy starlettes qui donnèrent au saphisme quelques unes de ses lettres de noblesse. Remontons donc le temps sans plus attendre afin de revisiter le parcours de Monica Strebel.

monica_strebel_3.jpgmonica_strebel_4.jpg D'origine Suisse, Monica s'est trés tôt illustrée dans l'univers cinématographique puisque sa première apparition au grand écran date de 1968 lorsqu'elle décroche le premier rôle du drame existentiel de Dino Partesano aux cotés de Angelo Infanti, Amore o qualcosa del genere. Ses magnifiques yeux verts, son élégance ne passent pas inaperçus et dés l'année suivante c'est Fernando Di Leo qui s'octroie ses charmes pour Brucia ragazzo brucia, un des premiers grands classiques du réalisateur, dans lequel elle est la trouble et troublante partenaire de Gianni Macchia aux cotés de Françoise Prevost. Son nouveau rôle confirme ses talents d'actrice.
Di Leo se souviendra d'elle trois ans plus tard et lui offrira le rôle d'une infirmière lesbienne dans La bestia uccide a sangue freddo. Ce sera là un de ses rôles les plus marquants, un de ceux pour qui aujourd'hui encore on se souvient de Monica qui fut à cette époque la compagne du réalisateur tunisien Alex Fallay. Ses torrides scènes saphiques avec Jane Garrett qui paraissent désormais bien sages scandalisèrent jadis la censure puisque jamais le saphisme n'avait été montré de façon aussi poussée d'autant plus avec une actrice de couleur.
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Monica tournera en 1975 un autre sexy giallo cette fois dirigé par Mario Imperoli, le trés ensoleillé Istantanea per un delitto aux cotés de Lorenza Guerrieri et Erna Schürer qui avait déjà été sa partenaire dans Le altre en 1969. Erna se souvient trés bien de Monica. C'était une jeune fille trés douce et tendre mais qui avait de sérieux problèmes avec la drogue dit elle. Elle était perpetuellement angoissée, elle avait peur de tout et se sentait toujours en danger tant et si bien qu'on devait la rassurer sur les plateaux de tournage. Monica se laissait vivre et cachait son manque d'hygiène sous son maquillage ajoute t'elle. Elle n'avait rien d'une actrice encore moins d'une professionnelle. Elle devait sa carrière uniquement à son coté attachant.
On la voit aux cotés d'Ivan Rassimov dans le film de guerre I sette di Marsa Matruh ainsi que Lettera aperta di un giornale di sera de Francesca Maselli.
Sa beauté ne pouvait pas ne pas interpeller Brunello Rondi qui lui fait tourner en 1972 sa seule et unique décameronnerie, Racconti proibiti... di niente vestiti, où elle incarne la Mort, dansant nue au milieu des champs.
En 1975 elle est au générique de En l'an 2000 il conviendra de bien faire l'amour de Pasquale Festa Campanile où, nue, elle tente d'exciter lors d'une mémorable scène Eleonora Giorgi en lui titillant les seins.
Monica fera une ultime apparition a l'écran en 1977 dans Un uomo da nulla de Renata Amato avant de disparaitre totalement comme évanouie dans le néant. On perdra alors définitivement sa trace jusqu'à sa réapparition aussi soudaine qu'inattendue en 2007 au détour d'une série de documentaires signés du réalisateur/ acteur allemand Jens Geutebrück... pour le plus grand bonheur de ses nombreux admirateurs. La soixantaine approchante, Monica n'a rien perdu de son charme envoûteur!
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  • Par Éric Draven | mardi, 22 juin 2010 | 19h43
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